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Elle était devenue la maison de leurs rêves jusqu’au mois de janvier dernier. Anne et Marc sont victimes d’inondations soudaines. Le jardin, les vides ventilés et le garage gorgés d’eau. Rapidement, plusieurs pompes sont installées. Mais l’eau continue de s’infiltrer à raison de 30 000 litres par heure. Un véritable ruisseau dont personne ne connaît l’origine. « On ne sait pas d’où elle vient. Elle s’infiltre dans la chambre, Il y a une partie qui est encore déviée vers les vides ventilés, constate Marc Abraham. Sinon le reste, on a essayé de canaliser un maximum vers toutes les chambres de visite ».
La société Wallonne des eaux ne constate pourtant aucune fuite sur son réseau. Première hypothèse évoquée, une faille dans un ancien puits de mine qui pourrait même menacer la stabilité de la maison. « Il y a un moment donné où on nous a dit que la maison pouvait être instable dû à ça et qu’il fallait peut-être qu’on quitte la maison », raconte Anne Martens. Comme solution temporaire, le ruisseau est dévié dans les canalisations des eaux usées. Mais en attendant, leur dossier reste en suspens et l’assurance d’Anne et Marc refuse d’intervenir. « C’est la question, à qui est cette source ? Alors on nous a dit les voisins, les propriétaires des terrains peut-être, raconte Anne Martens. Mais bon, ça remonte quand même plus haut ».
Le bourgmestre avait pourtant réuni les protagonistes du dossier mais sans résultat. « On se trouve effectivement dans un cas un peu compliqué et hybride où le problème se situe sur un domaine privé, explique Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye. Et donc en tant que pouvoir public, une commune, nous avons un pouvoir d’intervention relativement limité ».
Coincés entre responsabilité partagée et absence de décision, Anne et Marc espèrent que les autorités lancent enfin des études hydrogéologiques pour identifier cette source et trouver une issue. Leur calvaire devrait encore durer plusieurs mois.

















