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« Selon des personnes présentes là-bas, la police arrive en nombre à Virton pour arrêter la rave-party de force », a témoigné Amadeo ce dimanche vers 15h via le bouton orange Alertez-nous.
Une intervention policière d’envergure confirmée par Étienne Chalon, le bourgmestre de Virton. « Les forces de l’ordre sont intervenues vers 15h avec le soutien de la police fédérale. Un canon à eau, un véhicule blindé ainsi qu’un hélicoptère ont été déployés. Des drones ont également survolé la zone pour la surveiller », a indiqué le bourgmestre. D’après lui, il y avait encore environ 3.000 personnes présentes sur place.
Il reste quelques poches d’irréductibles
Des effectifs en provenance de Liège, Gand et Anvers sont venus en renfort des forces de l’ordre présentes sur les lieux. Le dispositif déployé sur place comprenait quatre escadrons de police, a précisé l’élu local.
« Beaucoup de fêtards ont été forcés de quitter les lieux. Il reste quelques poches d’irréductibles. Les policiers sont encore présents pour les expulser du site », a ajouté le bourgmestre en fin de journée. Il espère la fin de l’intervention ce dimanche soir.
Samedi, les organisateurs s’étaient engagés à quitter les lieux à partir de ce dimanche après-midi. Compte tenu du nombre de participants et de la configuration des lieux, la police et le bourgmestre avaient d’ailleurs choisi de ne pas intervenir ce dimanche matin pour mettre fin à la rave-party en cours au sein d’anciens ateliers de la SNCB.
« C’était trop dangereux. Il y a beaucoup de bâtiments, beaucoup de véhicules, et des groupes électrogènes protégés par des véhicules. Intervenir dans ces conditions reviendrait à donner un coup de pied dans un essaim d’abeilles », avait expliqué le bourgmestre de Virton ce dimanche matin.
Plusieurs interpellations au cours du week-end
«Mais vers 15h, on a bien vu que rien ne changeait», a indiqué Étienne Chalon, présent sur place en fin de journée.
La rave-party a donné lieu à diverses interpellations au cours du week-end, dont plusieurs automobilistes privés de liberté vendredi soir pour avoir forcé un barrage de police sur la N89, et une automobiliste privée de liberté durant la nuit de samedi à dimanche pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle de police alors qu’elle circulait en possession de produits stupéfiants.
«Des arrestations vont encore probablement avoir lieu parmi les derniers irréductibles toujours présents sur place», a fait savoir le bourgmestre.


















