Accueil Actu Régions Namur

Gipsy, la mascotte de la base aérienne de Florennes, est décédée : « On nous demande si on va faire un enterrement, ce qui est un peu surprenant »

Par Gaëtan Willemsen avec Sébastien Rosenfeld
La laie qui était la mascotte de la base aérienne de Florennes depuis près de 20 ans est morte. Elle avait été recueillie encore marcassin et avait pris la succession de l’ancienne mascotte. Les messages de condoléances pleuvent sur Facebook.

« C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Gipsy, notre mascotte de la base de Florennes », a annoncé mardi la base aérienne de Florennes sur Facebook. Une information confirmée par Vincent Maniet, commandant de la base aérienne de Florennes : « Gipsy nous a malheureusement quittés après environ 18 ans de loyaux services et de passion. Donc voilà un sanglier qui a eu une belle vie. »

Recueillie en bout de piste et conservée comme mascotte

« L’histoire a commencé lorsque ce marcassin a été recueilli par le personnel de la Section Anti-feu du 2ème Wing Tactique, en bout de piste du côté de Corenne », détaille la base sur Facebook. « Nous remercions chaleureusement toutes celles et ceux qui ont pris soin d’elle. » Comme Etienne, qui explique sur le réseau social l’avoir nourrie pendant plusieurs années avant sa pension : « Ce sont des personnes de Rosée qui l’avaient récupérée orpheline. Ils lui avaient mis un collier et elle s’était évadée de chez eux pour venir se faire attraper par les pompiers de piste. Le chef de corps de l’époque a décidé de la garder pour mascotte. Notre Bullrush, pesant autour des 200 kg, devenait difficile à manœuvrer pour les parades », souriait-il en commentaire.

Gipsy - Facebook Christian Deville.jpg
Facebook @Christian Deville

« Aller la nourrir, parfois, était un petit peu compliqué »

Bullrush était l’ancienne mascotte, car Gipsy n’a pas été la première de la base et ne sera pas la dernière. « L’emblème de la base de Florennes est le sanglier. Traditionnellement, on a toujours eu un sanglier à l’intérieur de la base, qu’on nourrit et qu’on chérit avec passion, et nous espérons en avoir une nouvelle bientôt », détaille le commandant Maniet, qui se souvient de sa première rencontre avec Gipsy. « La tradition est que le chef de corps, quand il arrive, va la saluer. Vous ne connaissez peut-être pas le caractère un peu difficile des sangliers. Aller la nourrir, parfois, était un petit peu compliqué, parce que c’était une vieille dame. »

Pas de cérémonie publique

Dès l’annonce sur Facebook, une salve de messages bienveillants est arrivée en commentaires. « On reçoit un tas de réactions. On nous demande si on va faire une cérémonie, si on va faire un enterrement, ce qui est un peu surprenant. Mais il faisait partie de la famille. C’est un peu comme un animal domestique, donc on fera un petit truc intime entre nous, comme n’importe quelle personne avec ses animaux domestiques », assure Vincent Maniet.

Gipsy - Facebook Evelyne Collet.jpg
Facebook @Evelyne Collet

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.