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« Ça leur rappelle des souvenirs » : à Blegny, les résidents de maisons de repos sillonnent les rues du village… à bord d’un moyen de locomotion particulier

Par RTL info avec Lisa Cassoth
Depuis septembre, un triporteur sillonne les routes de la Basse-Meuse pour offrir aux résidents de maisons de repos des balades en plein air. Une initiative qui mêle souvenirs, mobilité douce et lutte contre l’isolement.

À Blegny, dans la région liégeoise, les aînés retrouvent le plaisir des balades grâce à un triporteur électrique. Depuis le mois de septembre, ce vélo-taxi un peu particulier emmène les résidents de cinq maisons de repos de la Basse-Meuse pour une sortie en plein air. À l’origine du projet : le Groupe d’Action Locale (GAL) Basse-Meuse, qui souhaite permettre aux personnes âgées ou à mobilité réduite de se reconnecter à leur environnement et de rompre avec la solitude.

Gemma a fait l’expérience d’une balade en triporteur. « C’était très bien, on a fait tout le tour du charbonnage. Je ne savais pas qu’il y avait un charbonnage ici. Je ne suis jamais venue par ici moi », s’étonne-t-elle avec le sourire.

Grâce à ce véhicule modulable, qui peut accueillir un fauteuil roulant ou deux passagers sur une banquette, les aînés redécouvrent les rues de leur village, des nouveaux paysages et des lieux parfois oubliés. Plus de 500 kilomètres ont déjà été parcourus depuis le lancement du projet.

« Les résidents sont contents »

« Le retour est très positif », confie Caroline Blanchy, assistante sociale. « Les résidents sont très contents de pouvoir aller se promener dans le village de Blegny. Ça leur rappelle des souvenirs et ça leur permet aussi de sortir de la maison de repos. »

Une sortie familiale est même prévue ce dimanche à la maison de repos Les Comtes de Méan, preuve de l’enthousiasme que suscite cette initiative.

Au-delà de la promenade, l’enjeu est aussi social : « Il permet aux personnes âgées ou à mobilité réduite de pouvoir redécouvrir les sensations et le plaisir d’un déplacement à vélo », explique Marie-Claire Schmitz, coordinatrice du GAL Basse-Meuse. « Et de redécouvrir leur environnement local et comment il a évolué. Ce sont peut-être des endroits qu’on a connus auparavant et qu’on redécouvre grâce à ce projet. »

Fort de son succès, le projet cherche aujourd’hui à s’étendre. Le GAL Basse-Meuse lance un appel aux bénévoles pour piloter le triporteur et invite également à trouver un nom à cet engin.

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