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À la Haute École de Louvain-en-Hainaut (HELHa), les élèves de BAC 3 en enseignement primaire ont mis en place des ateliers à thèmes pour permettre aux plus petits de se familiariser avec les mathématiques. En passant par les pirates aventureux, les fées magiques ou encore des sorcières intrigantes.
Dans l’univers des pirates, les enfants se plongent dans une aventure où ils utilisent un balancier pour mesurer la masse d’objets. « On va essayer d’expliciter, de dire vraiment ce que l’on fait, pourquoi on le fait, de vivre la situation par le corps pour que d’eux-mêmes ils arrivent à comprendre ce qu’on attend », explique Maxime Lefebvre, étudiant en 3e enseignement primaire à l’HELHA.
Les sorcières pour comprendre la géométrie
Un univers tout aussi captivant accueille les enfants dans une autre salle, celui des sorcières et de la magie. Cette fois, les notions plus complexes comme les périmètres, les volumes et les surfaces. « Ils manipulent, ils expérimentent, autour d’un thème un peu féerique, c’est une manière de montrer que les mathématiques peuvent être ludiques et fun », sourit Erine Casaert, autre étudiante en 3e à l’HELHA.
Dans l’atelier des fées, le mot ‘géométrie’ est glissé subtilement dans l’émerveillement des enfants, qui apprennent presque sans s’en rendre compte. Les étudiants mettent l’accent sur des notions comme les angles, là encore de manière ludique. « J’ai essayé de dire le mot angle le plus de fois possible en tout cas, parce que je ne pense pas que ce soit une notion qu’ils entendent souvent », explique Lauralee Brasseur, élève de BAC 3 enseignement primaire à l’HELHA.
Une manière ludique d’appréhender leur futur métier
Pour les étudiants de l’HELHa, cette aventure pédagogique constitue bien plus qu’une simple expérience scolaire. Ces ateliers sont une passerelle directe vers leur futur métier d’enseignant. « C’est le meilleur moyen de faire comprendre ce qui se passe sur le terrain après et ça leur apporte plein d’idées pour aller plus tard sur le terrain réinvestir ce genre d’activités », espère Pauline Lambrecht, professeure de mathématiques à l’HELHA.


















