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Adrien, bientôt diplômé, est enthousiaste à l’idée de débuter son premier emploi en septembre. Cependant, en raison d’une obligation personnelle, il ne pourra travailler qu’en neuf-dixième, une formule de temps partiel. Ce choix soulève des questions sur ses droits aux congés et les implications fiscales.
En ce qui concerne les congés, il est à noter que le travail à temps partiel réduit automatiquement le nombre de jours de congé acquis, proportionnellement au temps de travail presté. En Belgique, un salarié à temps plein bénéficie de 20 jours de congé légaux par an. Pour Adrien, qui exercera en neuf-dixième, cela correspondra à 18 jours. Cela dit, cette diminution se limite strictement aux congés légaux. Toute forme de congé extra-légal dépend exclusivement de la politique de l’entreprise et figure dans les clauses spécifiques du contrat de travail.
Quant à l’aspect fiscal, il mérite une attention particulière pour éviter des désagréments postérieurs. Pour les travailleurs à temps partiel, notamment ceux cumulant plusieurs emplois, il existe un risque potentiel de franchir une tranche d’imposition supérieure. Cela pourrait entraîner une charge fiscale plus lourde. Afin d’éviter de mauvaises surprises lors de la réception de l’avertissement-extrait de rôle, les experts conseillent de vérifier que le précompte professionnel est correctement calculé par chaque employeur.
Bien que travailler en neuf-dixième puisse offrir une plus grande flexibilité, Adrien doit s’assurer de bien anticiper les conséquences sur son régime de congés et sa fiscalité. Une communication claire avec les services des ressources humaines et, au besoin, avec un conseiller fiscal ou un comptable, sera essentielle pour naviguer sereinement dans cette configuration professionnelle particulière.


















