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Éric, un grand-père de Courcelles, nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous après que sa petite-fille, Lou, 2 ans et demi, a chuté au cours de gymnastique. « Lorsqu’à midi, mon fils est venu la rechercher, la puéricultrice lui a signalé que ‘la petite avait piaillé toute la matinée’ et qu’elle avait chuté mais ‘qu’elle n’avait rien’ ».
Il explique que les pleurs et les plaintes de la petite Lou ont directement inquiété Guillaume, le papa lorsqu’il l’a reprise. « L’enfant pleurait toujours, manifestement douloureuse et inconsolable. En la prenant dans ses bras, mon fils a remarqué une enflure inquiétante du poignet. Il s’est aussitôt rendu aux urgences de l’hôpital de Jolimont. Le verdict est tombé : double fracture du radius. Oui, évidemment qu’elle a piaillé. Et comment aurait-elle pu faire autrement alors qu’elle souffrait ? », poursuit-il.
« Cela dépasse la simple erreur d’appréciation »
Ce qui met Éric en colère, c’est que les parents n’aient pas été appelés directement. « Un enfant de deux ans et demi est resté toute une matinée avec une double fracture sans qu’on prenne la peine d’alerter les parents, sans même envisager un contrôle médical. »
Pour ce papy, « cela dépasse la simple erreur d’appréciation. C’est un manque de vigilance et de discernement ».
Également contacté par nos soins, le papa nous explique s’être directement rendu à l’hôpital où il a dû attendre avant que la petite fille soit examinée : tombée le matin, elle est arrivée aux urgences à 13 heures et « n’a été plâtrée qu’à 16 heures ».
On voudrait qu’ils soient plus vigilants à l’avenir
Guillaume comprend qu’une chute puisse arriver, ce qu’il déplore, c’est de ne pas avoir été prévenu au plus vite. « On voudrait qu’ils soient vigilants pour l’avenir, confie-t-il. On n’en veut pas à l’école, ça aurait pu arriver partout. Là où on leur en veut, c’est qu’ils ne nous ont pas appelés et qu’elle est restée plusieurs heures en ayant mal ».
Ce papa doit encore rencontrer la direction afin d’obtenir quelques éclaircissements quant à ce qu’il s’est passé : selon les premières informations qu’il a eues en appelant l’école, l’enfant serait tombée alors qu’elle courait, tandis que selon les dires de la petite Lou, elle « était aux barres ». Les parents aimeraient comprendre ce qui a bien pu se produire.
L’établissement scolaire n’a pas souhaité s’exprimer sans avoir auparavant consulté le pouvoir organisateur. Mais du côté de la direction, on regrette que le grand-père ait divulgué des informations sur les réseaux sociaux sans s’adresser directement à l’école.
Entre-temps, mardi midi, le grand-père nous indique avoir rencontré un responsable. Il a depuis retiré sa publication sur les réseaux sociaux.

















