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Mattéo suffoque en cuisine car les hottes du restaurant où il travaille sont en panne : son patron a-t-il le droit de ne rien faire ?

Par RTL info avec Marwa Sebbahi
Travailler dans des cuisines en été peut être un véritable calvaire… et si les hottes sont en panne, cela peut encore être pire. Que dit le Code du travail en cas de panne ?

Mattéo est cuisinier et dans la hotte de sa cuisine est en panne depuis quelques jours : résultat, il fait très chaud. De ce fait, il nous demande si son patron a le droit de ne pas réparer les hottes alors qu’il fait plus de 40 degrés en cuisine ?

En Belgique, votre employeur a l’obligation légale d’assurer, entre autres, 3 choses : la sécurité, l’hygiène et le bien-être au travail de ses employés… et au vu la quantité de chaleur et d’humidité dégagés dans les cuisines professionnelles, les hottes et leur bon fonctionnement sont indispensables.

C’est même noté dans le Code du bien-être au travail : l’employeur doit garantir une qualité d’air suffisante dans les locaux, notamment par une ventilation adéquate. Une absence ou une panne prolongée de la hotte peut donc constituer un manquement à ces obligations, surtout si la température devient excessive.

Pour contrôler cela, l’indice WBGT existe, c’est un chiffre qui mêle la température avec l’humidité (température + humidité). Si ce chiffre dépasse un certain seuil, défini en fonction de la pénibilité de chaque métier, l’employeur doit prendre des mesures.

Dans notre cas, le seuil est de 26°C en cuisine. Si la panne de la hotte entraîne une augmentation trop élevée de la température, l’employeur doit trouver des solutions… et si aucune mesure n’est prise alors qu’il est courant du problème, vous pouvez le signaler à l’inspection du travail.

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