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« Il manquait quelque chose, c’était lui » : Jamel Debbouze rend hommage à Bun Hay Mean depuis Montréal, où il était attendu

Par RTL info
Très affecté par la disparition soudaine de son ami et confrère Bun Hay Mean, Jamel Debbouze lui a rendu un vibrant hommage depuis le festival « Juste pour Rire » à Montréal, où l’humoriste devait se produire le lendemain de sa mort.

C’est un choc dans le monde de l’humour. Bun Hay Mean, humoriste de 43 ans connu sous le nom de scène « le Chinois marrant », est décédé jeudi 10 juillet à Paris après une chute mortelle du huitième étage de son immeuble. Il était attendu le lendemain sur scène à Montréal pour présenter son spectacle « Kill Bun ».

Présent au festival « Juste pour Rire », Jamel Debbouze a confié son émotion à Paris Match, bouleversé par la disparition de celui qu’il considérait comme « un vrai frère ». « J’ai été plus que touché, j’ai été choqué. Je ne m’attendais tellement pas à ça. Il aurait dû être là », a-t-il confié.

Le spectacle prévu le 11 juillet à Montréal a bien eu lieu, mais avec une émotion palpable. « Le soir où on a joué, il était avec nous, il était vraiment présent », a déclaré Jamel Debbouze. « On lui a dédié ce spectacle, c’était la moindre des choses. On a passé un moment extraordinaire à faire rire, mais il manquait quelque chose : c’était lui. »

Au lendemain du décès, l’humoriste avait déjà partagé un long message empreint d’émotion : « Le cœur trop lourd. Je repense à nos fous rires, à nos discussions qui partaient dans tous les sens, à ta façon de voir le monde. Ta douceur, ton humour, ta lucidité, ta colère juste… », écrit-il, rappelant le souvenir d’un passage marquant de Bun Hay Mean au Marrakech du Rire.

« Tu as ému les yeux pleins de larmes, tu as réussi à finir ton passage avec une fulgurance dont je me souviendrai toute ma vie. Tu étais brillant, libre, entier. Et derrière tout ça, une vraie pudeur, une sensibilité immense, un cœur énorme. Tu me manques déjà. »

C’est au sein du Jamel Comedy Club, qu’il avait intégré en 2016, que Bun Hay Mean s’était révélé. Avec son humour acéré et engagé, il incarnait cette nouvelle génération de stand-uppeurs prêts à bousculer les codes. « Il nous a tous fait vibrer », écrit encore Jamel Debbouze, qui garde le souvenir d’un artiste rare, lucide, entier et profondément humain.

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