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« J’ai tellement de plaisir à tourner avec lui » : Luc Besson signe un Dracula inédit, qui a-t-il choisi pour incarner ce vampire guidé par l’amour éternel ?

Par RTL info avec Nicolas Lowyck
Avec son nouveau film « Dracula », Luc Besson propose une relecture romantique du mythe du vampire, emmenée par l’acteur Caleb Landry Jones.

Après avoir marqué le cinéma français et international avec des œuvres emblématiques comme « Le Grand Bleu », « Nikita », « Léon », « Le Cinquième Élément » ou encore « Lucy », Luc Besson s’attaque aujourd’hui à l’un des personnages les plus mythiques de la littérature : Dracula. Inspiré du roman de Bram Stoker publié en 1897, le cinéaste en offre une version centrée sur l’amour éternel, loin des simples clichés horrifiques.

Dans cette nouvelle adaptation, l’histoire débute en 1480 en Roumanie. Le prince Vladimir, bouleversé par la mort de sa bien-aimée, renonce à Dieu et devient vampire. Durant plus de quatre siècles, il parcourt le monde à la recherche de la réincarnation de celle qu’il a perdue. Il croit la retrouver à Paris, sous les traits d’une jeune femme moderne. Pour Luc Besson, cette quête est avant tout celle d’un amour absolu.

Une réflexion sur notre époque

Le réalisateur voit dans ce récit une résonance contemporaine : « On voit bien que la société se dilettante totalement dans tous les sens. L’argent a un pouvoir de dingue, démesuré. On a l’impression qu’il n’y a plus que ça qui compte. C’est important pour plein de gens et surtout les artistes de prendre un petit fanion et de dire : il y a l’amour aussi, et de parler de ça pendant deux heures. »

C’est cette volonté de replacer l’amour au cœur d’un monde en perte de repères qui l’a guidé dans la construction du film. Dracula devient ainsi un miroir de nos préoccupations modernes, tout en restant fidèle à sa légende gothique : élégance, métamorphose, photophobie, nyctalopie… tous les attributs du vampire sont là, mais magnifiés par une dimension profondément humaine et sentimentale.

Caleb Landry Jones, muse inattendue

Pour incarner ce Dracula revisité, Luc Besson a de nouveau fait appel à Caleb Landry Jones, acteur américain de 35 ans, qu’il avait déjà dirigé dans « Dogman » en 2023. Son physique singulier – peau très pâle, chevelure rousse – et son jeu intense ont séduit le réalisateur, qui ne tarit pas d’éloges : « J’ai tellement de plaisir de tourner avec lui. Il habite une petite maison à Los Angeles avec sa femme, il vient d’avoir un bébé, il ne sort pas. Il a des baskets pourries, j’ai voulu lui en acheter, mais il ne veut pas. Il a une vie humble qui lui donne, quand il tourne, cette espèce de puissance et de richesse. Il est empreint de rien. »

C’est d’ailleurs lors du tournage de « Dogman » que les deux hommes ont eu l’idée de ce film sur « Dracula ». Leur complicité artistique pourrait bien donner naissance à d’autres projets communs à l’avenir.

Une œuvre audacieuse dans un univers surexploité

Il fallait de l’audace pour proposer une version originale de Dracula, déjà adapté plus de 200 fois au cinéma. Luc Besson relève le défi avec un regard personnel et une vision singulière, à la fois romantique et mélancolique. Avec Dracula, il signe une œuvre à la fois fidèle à l’imaginaire du vampire et ancrée dans les émotions humaines les plus universelles.

Le film est actuellement à l’affiche dans les salles.

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