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C’est un événement pour les fans du MCU : « Les 4 Fantastiques » reviennent au cinéma avec une nouvelle distribution et une vision revisitée des personnages emblématiques de Marvel. À l’affiche, Pedro Pascal incarne Reed Richards, alias Mister Fantastique, aux côtés de Vanessa Kirby (Sue Storm), Joseph Quinn (Johnny Storm) et Ebon Moss-Bachrach (Ben Grimm, alias la Chose). L’équipe du film était récemment à Paris pour une série d’interviews à quelques semaines de la sortie en salles.
Ebon Moss-Bachrach, qui prête ses traits à la Chose, a raconté son expérience avec humour, notamment face à la technologie employée pour capturer son personnage : « Le personnage pèse des milliers de kilos, il fait la même taille que moi, mais il est beaucoup, beaucoup plus grand. J’ai été surpris de la rapidité avec laquelle je me suis habitué à la technologie. D’une certaine manière, c’était plus dur pour les autres de me voir dans mon costume étrange avec les caméras. Mais au final, ils voyaient toujours mon visage. Quand Pedro, Joseph ou Vanessa me regardaient, ils voyaient Ben, et c’est ce qui a créé un lien inattendu malgré la technologie. »

Pedro Pascal, visiblement admiratif de son partenaire de jeu, a souligné sa générosité sur le plateau : « Ebon avait des poids aux chevilles, aux poignets, même au niveau du thorax, et malgré ça, il a été notre partenaire de scène le plus accessible. Je suis éternellement reconnaissant qu’il ait été là, que son « costume fractal », comme il l’appelle, n’ait jamais été une distraction. On avait tous Ebon. »
Des rôles engagés et personnels
Interrogé sur l’image qu’il renvoie, Pedro Pascal a évoqué avec modestie le regard porté sur lui comme figure opposée à la masculinité toxique : « Je suis entouré d’hommes non toxiques, talentueux, drôles, intelligents… et encore plus de femmes. Je pense que c’est un collectif, non ? »
Et de rappeler l’importance, pour lui, de l’authenticité : « Être soi-même, traiter les gens avec respect, se respecter soi-même, c’est une chose humaine et fondamentale. »
Vanessa Kirby, quant à elle, a confié à quel point le personnage de Sue Storm l’avait émue en tant que femme et mère : « La maternité affecte tous les domaines de la vie d’une manière magnifique, elle n’est pas compartimentée. En vivant l’histoire de Sue, j’ai compris qu’on peut faire les deux : être mère et faire ce qui nous rend heureuses. C’était incroyablement cool. »



















