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« Je voudrais te parler de moi » : cinq mois après sa mort, Herbert Léonard revient avec un ultime album

Par RTL info avec Nicolas Lowyck
Cinq mois après sa disparition, la voix d’Herbert Léonard résonnera à nouveau dans un album posthume intitulé « Je voudrais te parler de moi ». Un projet préparé de son vivant, malgré la maladie.

Herbert Léonard nous quittait le 2 mars dernier à l’âge de 79 ans, après avoir longuement lutté contre un cancer des poumons. Cinq mois après sa disparition, un album posthume s’apprête à voir le jour. Intitulé « Je voudrais te parler de moi », il sortira le 10 octobre prochain.

L’annonce de cet album a profondément ému ses fans, tout comme les mots de sa femme, Cléo, qui continue de recevoir de nombreux témoignages de soutien. Sur Facebook, elle a lancé un appel touchant : « N’oubliez pas Herbert tout de suite. Si vous le pouvez, chantez-le avec votre cœur. Aimez-le encore un peu et pensons à lui de temps en temps, ou souvent. »

Un message reçu cinq sur cinq par les admirateurs de l’interprète de « Pour le plaisir », titre mythique qui s’est écoulé à plus de deux millions d’exemplaires.

Un disque né dans l’ombre de la maladie

Jusqu’au bout, Herbert Léonard a travaillé sur cet album, malgré les difficultés liées à sa santé. Sa voix, étonnamment intacte, y tient une place centrale. Un premier extrait vient d’être dévoilé : « Je voudrais te parler de moi », un titre composé par l’artiste lui-même, dont les premières secondes laissent entrevoir toute la charge émotionnelle de ce disque.

Ce single, également titre de l’album, sera disponible dans son intégralité dès le 29 août.

Composé de huit titres, cet album mêle chansons inédites et nouvelles versions de classiques de l’artiste. Certains titres prennent aujourd’hui une dimension particulièrement émouvante, presque prémonitoire : « Commencez sans moi », « Telle fut ma vie », « Le printemps ne viendra pas », ou encore « Je me meurs ».

Parmi les réinterprétations, on retrouvera notamment « Du blé du jonc des radis » (1971) ou « Petite Nathalie » (1981), la chanson préférée de Jean-Jacques Goldman.

Une lettre d’adieu en musique

Pensé comme une lettre d’amour adressée à son public, ce dernier album vient clore une carrière riche débutée dans les années 60. Né à Strasbourg le 25 février 1945, Herbert Léonard avait quitté le collège à 16 ans pour apprendre la guitare, démarrant comme musicien dans plusieurs groupes avant de se lancer en solo. Sa voix, son élégance et son répertoire auront marqué plusieurs générations.

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