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Luc Besson accusé de viol : l’affaire rebondit, la Justice européenne entre en jeu

Par RTL info
Après plusieurs années de procédures en France et en Belgique, l’actrice Sand Van Roy, qui accuse Luc Besson de viol, a été entendue par la Cour européenne des droits de l’homme, estimant que son intégrité n’avait pas été respectée durant l’enquête menée en France.

L’affaire remonte à mai 2018. L’actrice et ex-mannequin belgo-néerlandaise Sand Van Roy accuse le réalisateur Luc Besson de viol, à l’issue d’un rendez-vous dans un hôtel parisien, le Bristol. Luc Besson a reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, tout en niant fermement toute forme de violence ou de contrainte.

La justice française s’était saisie de l’affaire. Un non-lieu avait été prononcé en décembre 2021, confirmé par la cour d’appel de Paris en mai 2022. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Sand Van Roy en juin 2023, réaffirmant le non-lieu.

Une tentative de relance en Belgique

En parallèle, Sand Van Roy avait déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès d’un juge d’instruction à Bruges, en Belgique. Elle espérait ainsi relancer la procédure. Mais en février 2025, la demande d’ouverture d’une information judiciaire a été rejetée : pour le parquet brugeois, la plainte était irrecevable, la justice belge n’étant pas compétente puisque le suspect ne se trouvait pas sur le territoire national.

Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme

Considérant que l’enquête menée en France avait été incomplète et que ses droits n’avaient pas été respectés, Sand Van Roy a décidé de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Selon Mediapart, « la requête déposée en octobre 2023 a passé le difficile premier filtre de la Cour européenne, ouvrant la voie à un examen de ce dossier par les juges ».

La CEDH ne retient qu’environ 10 % des requêtes qui lui sont soumises dans ce type d’affaires. Elle peut, si aucune résolution amiable n’est trouvée, condamner un État pour manquement à ses obligations en matière de respect des droits fondamentaux.

Vers une résolution à l’amiable ou une procédure judiciaire

L’affaire pourrait désormais être résolue à l’amiable d’ici le 13 octobre 2025, avec une éventuelle proposition d’indemnisation. En l’absence d’accord à cette date, une procédure judiciaire sera ouverte.

Toujours selon Mediapart, Sand Van Roy estime que « seule une condamnation de l’État français pourrait apporter une réparation morale ».

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