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« Sa musique vivra pour toujours », « Un génie venu d’un autre monde » : une pluie d’hommages après la mort de Brian Wilson, âme des Beach Boys

Par RTL info avec AFP

La nouvelle a bouleversé le monde de la musique : Brian Wilson, fondateur et âme créative des Beach Boys, est mort à l’âge de 82 ans, a annoncé sa famille mercredi 11 juin. La cause de son décès n’a pas été précisée, mais l’artiste souffrait de démence et avait été placé sous tutelle en mai dernier.

« Nous savons que nous partageons notre peine avec le monde entier », a écrit sa famille dans un bref communiqué, saluant la mémoire d’un père aimé, dont l’influence musicale dépasse les générations.

Une pluie d’hommages

Peu après l’annonce de sa mort, les hommages ont afflué. Sur X, Bob Dylan a salué son « génie », ajoutant : « J’ai pensé à toutes les années où je l’ai écouté et admiré. Repose en paix, cher Brian. » Nancy Sinatra a rappelé, émue, l’un des plus grands souvenirs de sa vie : avoir chanté California Girls à ses côtés. « Sa musique vivra pour toujours », a-t-elle écrit sur Instagram.

Ringo Starr, batteur des Beatles, a adressé un sobre « Que Dieu bénisse Brian Wilson. Paix et amour à sa famille. » Ronnie Wood des Rolling Stones a quant à lui exprimé sa tristesse, évoquant une semaine noire pour la musique après la disparition de Sly Stone : « Mon monde est en deuil. »

Sean Ono Lennon, fils de John Lennon, l’a qualifié de « Mozart américain. Un génie venu d’un autre monde », et a souligné à quel point il avait été influencé par lui. John Cale (The Velvet Underground) a rappelé que Wilson ne se limitait pas à la « musique surf », mais avait « réussi à faire de la pop quelque chose d’une étonnante sophistication. »

Une icône californienne

Brian Wilson, né en 1942 à Hawthorne, en Californie, était bassiste, chanteur, compositeur, producteur… et visionnaire. Avec ses frères Dennis et Carl, son cousin Mike Love et leur ami Al Jardine, il avait fondé les Beach Boys au début des années 60. Ensemble, ils inventent le « son californien » : guitares réverbérées, harmonies vocales luxuriantes, hymnes au surf, à la jeunesse et à l’été éternel.

Derrière ces tubes ensoleillés comme « Good Vibrations », « Help Me », « Rhonda » ou « I Get Around », Wilson cachait une grande mélancolie, issue d’une enfance difficile sous l’autorité d’un père violent. Il était sourd de l’oreille droite, conséquence de coups reçus. « Cette oreille… il faudrait la déposer au Smithsonian ! », avait un jour déclaré Bob Dylan au sujet de ses talents de compositeur.

Après l’explosion créative de l’album « Pet Sounds » (1966), salué par John Lennon comme l’un des plus grands de tous les temps, Brian Wilson plonge dans une dépression sévère, amplifiée par les drogues. Il s’isole pendant des décennies, perd le contact avec la scène, et voit son projet le plus ambitieux, « Smile », rester inachevé pendant près de 40 ans.

Ce n’est qu’au début des années 2000 qu’il revient peu à peu sous les projecteurs, porté par une reconnaissance renouvelée. Il achève Smile en 2004, acclamé comme un chef-d’œuvre. Aujourd’hui encore, près de 12 millions d’auditeurs mensuels écoutent les Beach Boys sur Spotify.

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