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Découvrez la vérité sur les conditions de tournage de l'émission Top Chef, révélée par les candidats eux-mêmes. Rien n'est comme on le voit à la télévision, entre préparation des épreuves, dégustations et épreuves en extérieur. Plongez dans les coulisses de l'émission culinaire à succès.
Lorsqu'il s'agit de l'affrontement entre le temps réel et le temps télévisuel, Arnaud Delvenne, finaliste de la saison 13 de Top Chef dévoile la réalité des conditions de tournage. Si les téléspectateurs pensent qu'il y a seulement 10 secondes entre l'annonce de l'épreuve et le top départ, l'ancien candidat révèle que parfois, ils ont jusqu'à une vingtaine de minutes pour se préparer : "Il y a des épreuves où on est un peu préparé parce que ça reste de la télé et il faut que les gens aient un visuel qui soit en accord avec le concours."
Les candidats vont profiter de ce temps pour commencer à cogiter à leur recette. "Le seul problème, c'est qu'on n'a pas l'étendue du garde-manger, donc on ne sait pas vraiment ce qu'on va pouvoir faire", partage-t-il.
En ce qui concerne la dégustation, Stéphane Rotenberg n'a pas d'assiette à déguster, mais c'est bien lui qui goûte en premier. "Dès qu'on lève les mains, on doit quitter le studio et en fait Stéphane va dans toutes les casseroles pour goûter", révèle Arnaud.
Les jurés ne dégustent pas les plats froids, en réalité, les candidats ont trois minutes en off pour refaire une nouvelle assiette : "Si les gens sont attentifs, quand on lève les mains, il y a toujours qu'une assiette seule qui est dressée et il y en a toujours deux voir trois en plus". Quant à l'épreuve de la boîte noire, elle est bien plus intense qu'il n'y paraît. Les candidats entrent qu'une seule fois et, avant de sortir, leurs doigts sont lavés pour éviter tout indice olfactif ou gustatif.
Tout se fait à l'extérieur et on souffre
Enfin, lors des épreuves en extérieur, la réalité du tournage se dévoile : "Tout se fait à l'extérieur et on souffre". En effet, comme c'est une émission télévisée, les images doivent être belles.
Arnaud Delvenne se souvient d'un tournage en Provence durant le mois d'octobre : "C'était l'épreuve du feu et on avait dû attendre le noir total pour commencer à tourner". En effet, l'envers du décor est parfois impitoyable, comme en témoigne le tournage nocturne jusqu'à 3 heures du matin, suivi d'un départ en TGV à 6 heures le lendemain matin.
