Partager:
Chaque jour, des contrôles routiers sont menés en Belgique pour renforcer la sécurité sur les routes. Vitesse excessive, conduite sous influence, ou encore téléphone au volant, les dangers sont nombreux. C’est dans ce contexte qu’Emilie Dupuis a accompagné les équipes de la police de la route, au plus près de leurs interventions, souvent tendues et parfois très humaines.
Direction Awans, où le premier inspecteur William et le premier inspecteur Guy reçoivent un appel radio. Un conducteur a été surpris en train d’utiliser son téléphone au volant. Mais l’infraction ne s’arrête pas là : son véhicule est également en défaut de contrôle technique et ne peut légalement tracter la remorque attachée.
Un contrôle qui s’annonce tendu
Sur place, la tension monte rapidement. L’homme, visiblement très remonté, gesticule avec colère, ce qui pousse l’animatrice à garder ses distances. « L’homme qui se fait contrôler semble vraiment remonté et fait de grands gestes, pourvu que la situation ne dégénère pas », confie-t-elle.
Les inspecteurs lui demandent alors de dételer sa remorque et de la laisser sur place. Refus immédiat du conducteur : « Je ne vais pas laisser ma remorque ici, on va me la voler. […] Je viens vous voir, je me mets à genoux devant vous, tout ce que vous voulez. Mais laissez-moi rentrer chez moi avec ma remorque. »
Face à cette opposition, les policiers tentent une solution de compromis : escorter le conducteur jusqu’au poste de circulation d’Awans pour y sécuriser la remorque, le temps qu’il mette son véhicule en conformité. Mais là encore, l’homme campe sur ses positions : « Vous ne pouvez pas juste me laisser rentrer chez moi demain. Je me présente au poste comme un citoyen normal. »
Agacé par la situation, il s’exclame : « Je dois travailler, j’ai du boulot, je suis en retard. On est en train de monopoliser quatre agents de l’État et des heures de travail de moins pour une amende téléphone. »
L’inspecteur Guy tente d’apaiser les choses : « On vous donne une possibilité, on vous donne la solution de la remettre en sécurité chez nous et puis de faire les démarches. On ne peut pas concevoir de vous laisser partir. »
Mais le conducteur se sent injustement ciblé : « Si vous avez envie de pénaliser un citoyen, faites-le. Moi, je suis la victime. » Finalement, après de longues discussions, l’homme accepte d’être escorté pour déposer sa remorque en lieu sûr.
Une fois calmé, le conducteur revient sur les faits auprès d’Emilie Dupuis : « J’ai pris deux secondes mon téléphone en main. Je visitais une école que je ne connaissais pas. […] Je leur ai dit OK, je veux bien payer mon amende et partir. Et puis il y a une histoire de documents d’assurances que je n’avais pas sur moi. »
Il exprime aussi son agacement : « Je pense que je ne suis pas la personne qu’il faut embêter. Je suis un citoyen modèle. […] Je travaille dur, je paye mes impôts, je suis honnête, je ne bois pas au volant, je ne roule pas vite, j’ai juste pris mon GSM 2 minutes en voiture. » Il reconnaît toutefois avoir un certain retard pour son contrôle technique, sans antécédent avec la police. Malgré ses protestations, l’homme ne pourra éviter l’amende de 184 euros pour usage du téléphone au volant.
Retrouvez l’émission « En route avec la police » en streaming sur RTL play et chaque dimanche à 19h55 sur RTL tvi.

















