Accueil Divertissement RTL inside Les invités de RTL

Denis Brogniart revient sur les moments les plus marquants de ses voyages : « c’était quelque chose d’extrêmement fort »

Par RTL info
À travers son livre Mes photos du bout du monde, Denis Brogniart dévoile une autre facette de ses voyages. Bien loin des projecteurs de Koh-Lanta, il partage 250 clichés pris aux quatre coins de la planète, entre rencontres inattendues, instants d’émotion et beauté brute.

Depuis plus de 20 ans, Denis Brogniart sillonne les coins les plus reculés de la planète avec Koh-Lanta. Mais au-delà de l’émission, il nourrit une passion discrète mais profonde : la photographie. Dans Mes photos du bout du monde, publié chez Flammarion, il rassemble 250 clichés choisis parmi plus de 20.000, pris lors de ses nombreux périples en Asie, en Océanie ou en Amérique centrale.

Loin d’un simple album, ce livre est une invitation au voyage, à la rencontre, et à l’émotion. « La photo, c’est une activité solitaire qui me permet de décompresser, de m’évader et de sortir du tournage », confie Denis Brogniart. « Je ne voyage jamais sans mon appareil. »

Pour s’évader et prendre du recul, Denis Brogniart aime partir loin, là où peu de gens vont. Il choisit des coins isolés, loin de la foule. « Ce sont des zones très éloignées d’un aéroport, où il n’y a quasiment pas de touristes », raconte-t-il. Ce qui l’attire, c’est la vie simple des habitants, la beauté brute des lieux et ces instants authentiques qu’il aime figer en image.

Il connaît particulièrement bien l’Asie. Aux Philippines, il a passé un an et demi. Presque autant au Cambodge, plusieurs mois au Vietnam, huit mois aux Fidji. Parfois pour Koh-Lanta, parfois juste pour le plaisir de découvrir. Et à chaque fois, il en profite pour sortir son appareil photo et immortaliser ce qu’il voit, loin du monde.

C’était quelque chose d’extrêmement fort

Parmi ces souvenirs, certains marquent plus que d’autres. À Radja Ampat, en Papouasie, le présentateur se souvient avoir montré à des enfants leur photo… et provoqué une émotion inattendue : « Pour la plupart d’entre eux, c’était la première fois qu’ils se voyaient. Ils n’ont pas de miroir, pas de téléphone. Rien que de les entendre rire, de les voir gesticuler, c’était quelque chose d’extrêmement fort ».

Saisir le bon moment

Pour lui, une bonne photo ne dépend pas de la technique ou de la qualité de l’appareil, mais surtout du regard qu’on porte sur ce qui nous entoure. « Parfois, je repère tout de suite une scène et je me dis : ça va faire une belle photo. D’autres fois, je prends une image un peu au hasard, et c’est en la regardant après que je réalise qu’elle est meilleure que ce que j’imaginais », explique-t-il.

Il insiste sur l’essentiel : « Un bon photographe, c’est quelqu’un qui a l’œil. Pas besoin d’un gros appareil. Ce qui compte, c’est la lumière, le cadre, le bon moment. » Selon lui, même avec un équipement modeste, on peut faire des photos magnifiques, sans avoir à tout retoucher. « Les vrais spécialistes voient tout de suite quand une photo a été trop modifiée », ajoute-t-il.

Mais toutes les émotions ne se traduisent pas forcément en images réussies. Dans son livre, il partage aussi un regret. Lors d’un voyage aux Philippines, il tombe sur des enfants qui font voler des cerfs-volants fabriqués avec des sacs plastiques et du fil de pêche. Il tente de capturer la scène, mais aucune photo ne rend vraiment ce qu’il a ressenti. « Ils s’amusaient avec rien. J’ai pris 200 photos. Aucune n’était assez réussie pour figurer dans le livre. Mais ce moment, cette joie des enfants qui s’amusaient avec presque rien… je regrette qu’il ne figure pas dans ce livre. »

Retrouvez le RTL info 13 heures en streaming sur RTL play et chaque jour en direct sur RTL tvi.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus