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Alors qu’elle pensait avoir tiré un trait sur le stand-up, Laurence Bibot revient avec un nouveau spectacle : Bobonne Star. « J’ai honte, mais je vous jure que j’y ai cru. Je pensais que j’avais tout raconté », confie-t-elle sur le plateau du RTL info 13h. Mais la vie et l’envie l’ont finalement rattrapée. « Je me suis dit que j’avais encore envie de jouer et que je ne vois pas pourquoi je m’interdirais ce plaisir-là. »
Ce nouveau projet est né naturellement, comme une évidence. « J’ai recommencé à écrire », dit-elle. Et avec ce retour sur scène, la comédienne ouvre une nouvelle page de sa carrière, teintée d’expérience et d’autodérision.
Devenir grand-mère : « C’est un cadeau »
C’est aussi la vie personnelle qui inspire ce nouveau spectacle. Laurence Bibot est devenue grand-mère récemment, sa première petite-fille étant la fille de son fils, le chanteur Roméo Elvis. « Ça fait vraiment partie de la vie. Marka et moi, on était absolument surexcités à l’idée, même avant que ça n’arrive. Ça ouvre des perspectives. Ça rappelle à quel point j’ai aimé être maman, ça agrandit la famille, ça change le rapport au temps. C’est vraiment un cadeau. »
Un rôle qu’elle découvre, non sans surprises, à commencer par le surnom qui lui a été imposé. « Je ne me vois absolument pas comme une bobonne. Ce n’est pas un mot que j’ai choisi, ni même qu’elle a choisi… On me l’a imposé, soi-disant gentiment, moi je dis que c’est avec la force », lance-t-elle.
À 57 ans, j’ai des choses à raconter que les filles de 30 ans ne peuvent pas
Dans « Bobonne Star », il n’est pas uniquement question de maternité ou de transmission. « Le rôle de grand-mère est tout neuf, je suis encore en train de le découvrir. Je reparle aussi de mon rapport au temps, et je profite de mon âge », explique-t-elle. « À 57 ans, j’ai des trucs à raconter que les filles de 30 ans ne peuvent pas raconter. Ce que je pensais être un handicap est en fait un atout, parce que ça me permet d’aller dans des territoires qui ne sont pas encore occupés. »
Sur scène, la comédienne va même jusqu’à chanter. Pas n’importe quoi : « En avant si » de Françoise Hardy, une chanson mélancolique de plus de 7 minutes. « Je me suis promis de la chanter. Et je prends le public en otage : je leur dis clairement qu’ils vont devoir m’écouter pendant sept minutes trente », plaisante-t-elle. « C’est une douleur romantique. Je pense que je rêvais déjà d’être une star quand j’étais jeune, et cette chanson parle des dessous de la célébrité. »
Le jour où elle dira ‘bobonne’, je pense que je vais pleurer
Quant à sa petite-fille, elle ne parle pas encore. Mais Laurence Bibot imagine déjà le moment où elle l’appellera pour la première fois « bobonne » : « Je vous jure que ce jour-là, je pense que je vais pleurer. »
Et si un jour sa petite-fille découvre ce spectacle en DVD, qu’aimerait-elle qu’elle retienne ? « Je n’en sais rien. Mais je suis très excitée à l’idée que dans quelques années, elle viendra peut-être nous voir. Même si elle en aura vu d’autres avant moi dans la famille. Ce sera la routine pour elle. »
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