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Dans « Le jour où Rose a disparu », Julien Sandrel tisse le destin de deux femmes que tout semble opposer. À Toulon, Aïda travaille à la Maison des femmes, un lieu dédié à l’accueil et au soin de celles qui se relèvent de violences. Peu à peu, elle s’attache à ses patientes et à son équipe, tout en restant méfiante envers un mystérieux jardinier bénévole.
À des centaines de kilomètres, Rose se réveille dans un hôpital bruxellois sans aucun souvenir. Sur sa hanche, une inscription griffonnée, un prénom et un numéro de téléphone à moitié effacés, constitue son seul indice sur son passé. Aïda et Rose ne se connaissent pas, mais leurs histoires vont se rejoindre.
De directeur marketing à écrivain à succès
Avant de vivre de sa plume, Julien Sandrel menait une carrière confortable dans le marketing. « J’étais très heureux dans l’entreprise dans laquelle j’étais. J’étais directeur marketing. Et puis, en 2015, j’ai eu une sorte de crise de la quarantaine avant l’heure », confie-t-il. « Je me suis demandé : est-ce que ce que je fais actuellement, c’est vraiment ce que j’ai envie de faire pendant les trente années qui viennent ? »
Cette réflexion marque le début d’un virage. Il se met à écrire tout en conservant son emploi, par prudence. « Le métier d’auteur, c’est quand même très aléatoire et précaire. Au départ, je ne pensais pas pouvoir en vivre. Mais c’était un rêve d’enfant. Quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais : écrivain ou metteur en scène. »
Paru en 2018, son premier roman, « La Chambre des merveilles », raconte l’histoire de Thelma, une mère célibataire dont la vie bascule après que son fils tombe dans le coma. Elle découvre alors un carnet rempli des « merveilles » qu’il rêvait de réaliser et décide de les accomplir pour lui.
« C’était très étrange, parce que tout s’est passé avant la sortie du livre », se souvient Julien Sandrel. « Ma maison d’édition croyait énormément en ce roman. À la Foire du livre de Francfort, les éditeurs étrangers se sont passionnés pour l’histoire, et on a vendu les droits de traduction dans une vingtaine de pays avant même sa sortie. Le cinéma s’y est intéressé aussi. »
Parmi les aventures de « La Chambre des merveilles », Thelma doit « jouer au foot au Japon ». Une référence directement inspirée par le fils de l’auteur. « Ce n’est pas du tout un hasard. Mon fils est un grand passionné de football, il joue d’ailleurs au niveau national. Quand j’ai écrit cette scène, je lui ai demandé de me raconter dans le détail un entraînement. Je me suis inspiré de ce qu’il m’a décrit. »
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