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Pékin Express revient avec une édition spéciale, totalement inédite dans l’histoire du programme. Oubliez les décors ensoleillés et les paysages tropicaux : cette saison, baptisée La Route des glaces, entraîne les candidats dans le froid mordant et la neige du Kazakhstan.
Du trek sous des températures négatives aux trajets d’auto-stop dans un pays où 95 % de la population ne parle pas anglais, cette 21ᵉ saison s’annonce comme la plus difficile jamais réalisée. En tout, huit binômes vont parcourir près de 10.000 kilomètres à travers les grands espaces kazakhs, de Chimkent à Astana, en passant par Almaty, Taraz et le canyon de Charyn.
Au programme : des épreuves glacées inédites (ski, curling, patins à glace, raquettes, etc.), un choc culturel permanent, et des rencontres marquantes avec une population chaleureuse malgré des conditions de vie très éloignées de celles des candidats.
Claire et Éric : un couple solide face au froid
Parmi les binômes en lice, deux Belges s’illustrent déjà par leur complicité : Claire, 53 ans, douanière à l’aéroport de Gosselies, et Éric, 51 ans, agent immobilier, sont en couple depuis trois ans. Ensemble, ils forment un duo complice, soudé par une envie commune de vivre une aventure exceptionnelle.
« Je suis une grande fan de l’émission », raconte Claire. « On regardait la saison 19 quand on a vu Stéphane Rotenberg proposer de s’inscrire. J’ai dit : ‘Go !’ Et Éric a pris son téléphone, on a fait une vidéo de 25 secondes. C’est parti comme ça. »
Pour eux, cette aventure représentait un véritable test. « C’était ou ça passe ou ça casse », reconnaît Éric. « On est quand même un jeune couple et on se retrouve quelque part dans le monde, hors de notre zone de confort, avec un sac de 15 kilos sur le dos. »
Une aventure humaine avant tout
Très vite, ce sont les rencontres qui les marquent. « Ce qui nous a le plus touchés, c’est le côté humain », confie Éric. « On arrive dans un pays qu’on ne connaît pas, on sonne chez des gens qu’on ne connaît pas non plus, et on est accueillis à bras ouverts. » Claire partage ce ressenti : « L’accueil des familles, les enfants qui venaient près de nous, les regards… Il y avait de l’émotion, de l’amour. »
La barrière de la langue ? Un défi, certes, mais que le couple a surmonté avec le sourire. « On ne parle pas russe ni kazakh, alors on communique avec les mains, avec les yeux. On aide en cuisine, on s’occupe des enfants. Et ça suffit souvent à créer du lien », raconte Claire.
Avant de s’élancer dans l’aventure, Claire et Éric ont pris leur inscription au sérieux. Accompagnés d’un coach sportif, ils se sont entraînés en salle, ont couru avec des sacs de 13 kg sur les épaules, et ont testé leur endurance. Mais une fois sur place, ils réalisent que la condition physique ne fait pas tout. « Sur Pékin Express, le plus important, c’est le mental », insiste Éric. « Il faut être prêt à faire face à l’imprévu, au froid, à l’inconfort, et ne pas lâcher. »
Entre amour, inconfort… et toilettes à l’extérieur
Malgré les moments forts, certains aspects de l’aventure les ont un peu bousculés. « Le plus dur pour moi, c’était l’auto-stop », admet Claire. « Les gens ne comprenaient pas ce qu’on voulait, et nous, on ne parlait pas la langue. »
Éric, lui, retient un détail très concret : « Les sanitaires ! Il n’y a pas de toilettes dans les maisons. Parfois, il y a juste un trou dehors, avec des tôles. Pas de salle de bain. C’est un vrai choc culturel. »
Malgré les difficultés, Claire et Éric sortent transformés de cette aventure. « Ce qu’on retient ? L’amour », disent-ils en chœur. « L’amour entre nous, mis à l’épreuve mais renforcé, et l’amour qu’on a reçu. Des regards, des gestes, des sourires. C’était fort, sincère, inattendu. »
Mais pour Claire, cette édition ne ressemble à aucune autre. « On vous confirme que cette saison est vraiment la plus difficile », affirme-t-elle. « La plus pénible au niveau température, au niveau poids du sac à dos, des vêtements… Ce n’est pas comme partir en short et en t-shirt. Là, on était en pantalon de ski, grosses vestes, gants… C’est un autre niveau. »
Pourtant leurs tensions ont été rares. « On avait un code entre nous », explique Éric. « Un mot à utiliser si l’un de nous commençait à s’énerver, pour éviter que ça parte en cacahuète. On l’a utilisé une seule fois pendant l’aventure. »
Pékin Express : La Route des glaces, c’est chaque vendredi à 20h05 sur RTL club, et en streaming sur RTL play.
