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À l’aéroport de Charleroi, Thierry et ses collègues concentrent leurs efforts sur le Terminal 3, réservé aux jets privés. Plusieurs appareils vont être passés au peigne fin. Le risque de contrebande existe aussi dans ces avions, préviennent les équipes.
« On va contrôler deux avions. Il y en a un qui vient de Budapest et il y en a un qui part sur Lausanne », explique Fabrice, douanier depuis 11 ans à Charleroi.
Des plans étudiés au millimètre
Le temps est compté. Thierry analyse les plans des appareils pour cibler les zones sensibles : « Ici, il s’agit d’un Pilatus, un avion assez connu, on a les différentes caches éventuelles pour des stups ou des armes, ça on contrôle systématiquement. »
« On contrôle un peu tout dans l’avion. Après, on vérifiera simplement les endroits où il y a des petites trappes pour voir s’il n’y a rien du tout », ajoute-t-il. Fabrice précise : « Ici, on a demandé au capitaine d’ouvrir une des trappes pour vérifier qu’elle est vide ou en tout cas vérifier son contenu. »
Rien ne doit échapper aux équipes
Armes, grosses quantités de stupéfiants… « On peut trouver toutes sortes de choses », rappelle Thierry. L’équipe passe donc chaque cachette à la loupe. Pour l’instant, tout est en ordre.
« J’ai fouillé à l’intérieur, s’il n’y avait pas tout ce qui était tabac, cash aussi, alcool et stups. Et j’ai vérifié tout ce qui était les documents de l’avion, mais tout est en ordre », confirme Thomas, douanier depuis 5 ans.
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