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La chanteuse révélée avec son album "Fille lacrymale" revient sur ses débuts, marqués par une première scène inoubliable en Belgique aux côtés de Ben Mazué, devenu depuis un proche ami et mentor.
Avant de remplir les salles avec ses chansons aussi sensibles que sincères, Styleto a commencé par poster des reprises sur les réseaux sociaux, simplement pour partager sa passion. Parmi elles, une version de "Gaffe aux autres" de Ben Mazué et Jérémy Frérot rencontre un écho inattendu : elle séduit de nombreux internautes… et atterrit dans les oreilles du chanteur Ben Mazué. Touché par sa voix et son interprétation, il la contacte puis l’invite à monter sur scène avec lui en Belgique, à Mons.
Une première fois en Belgique
"C’était mon chanteur préféré… Je me disais 'je suis obligée d’accepter', même si j’ai la trouille", raconte-t-elle. À ce moment-là, elle n’a encore jamais chanté devant un public. Une première fois intense, presque irréelle, qui marquera le début de son aventure sur scène.
"Je suis un peu sortie de mon corps tellement j’étais stressée", confie Styleto avec le recul. Mais malgré ce trac immense, cette première scène restera gravée comme un moment décisif. C’est donc en Belgique, terre symbolique pour elle, que son histoire artistique a commencé. Et le lien avec le pays reste fort : elle y reviendra bientôt pour des concerts, notamment aux Solidarités en août.
Une relation artistique et amicale avec Ben Mazué
Loin de se limiter à une rencontre de scène, la relation entre Styleto et Ben Mazué s’est transformée au fil du temps en une véritable amitié. "C’est un artiste formidable et un super ami", confie-t-elle. Ensemble, ils ont collaboré, partagé des moments de vie, comme cette balade au parc avec leurs chiens, durant laquelle est né le titre de son album : "Fille lacrymale". "J’hésitais sur le nom, et il m’a dit 'fonce, ça te ressemble'. Alors je n’ai pas douté", raconte-t-elle.
Si Styleto est devenue l’"ambassadrice des filles lacrymales", c’est qu’elle assume pleinement sa grande sensibilité. "Je pleure beaucoup, mais je suis heureuse. Je pense juste que j’ai un peu plus d’eau dans le corps que d’autres", dit-elle avec humour. Son album, qu’elle décrit comme une histoire à écouter dans l’ordre, est à la fois intime et universel. Elle y aborde des sujets personnels, comme ses doutes sur le fait de devenir mère ou encore la pression sociale autour des émotions : "Les larmes, c’est la plus grande preuve d’authenticité qui soit, on ne peut pas tricher. C’est comme quand on chante".


















