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La première épreuve de la célèbre émission culinaire a démarré hier soir. Parmi les candidats, trois belges : Pol-Henri, Bryan et Arnaud. Découvrez ces trois cuisiniers !
Il y a 15 ans, le premier concours télévisé de cuisiniers professionnels voyait le jour: 15 ans de talent, de haute gastronomie, d'audace, de plats qui ont marqué l'histoire… Cette année, deux brigades vont s'affronter, la brigade orange et la brigade grise.
Et parmi elles, on retrouvera trois candidats venus de Belgique : Pol-Henri, Bryan et Arnaud. Hier soir et pour la première fois, ils ont préparé des plats pour nos juges préférés : Hélène Darroze, Philippe Etchebest, Paul Pairet, Glenn Viel, Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec.
À l'occasion, ils se sont livrés à une tout autre épreuve : un question-réponse avec les équipes de RTL.
Pouvez-vous vous présenter ?
Pol-Henri: J'ai 25 ans, je suis candidat de Top Chef. J'ai une cuisine plutôt innovante avec beaucoup de spécificités. C'est-à-dire que j'aime tant faire de la street-food que de la gastronomie.
Brian: Je suis français, né dans le Jura, mais de cœur Camarguais. Maintenant, je suis adopté à Namur. J'ai fait des études avant d'être cuisinier en ingénierie physico-chimique, appliquée à l'alimentaire, ce qui me permet d'avoir une cuisine un petit peu différente, je pense, plus comme un chimiste que comme un cuisinier.
Arnaud: J'ai 20 ans et je suis bien évidemment cuisinier. Il y a aujourd'hui dix ans, j'ai été voir mes parents, j'ai dit : "Je veux être cuisinier". Ils ont bien évidemment dit non. Puis je suis sorti de l'école, j'ai bossé un peu partout, j'ai fait des stages partout. Et puis j'ai eu un message sur mes réseaux sociaux pour participer à Top Chef.
Quelles sont vos forces en cuisine ?
Pol-Henri: Ma force en cuisine, c'est que je m'adapte. Je m'adapte tant à la cuisine qu'au personnel, aux équipes, etc. Ça, c'est un peu ma grande force.
Brian: Je dirais pas ma créativité, c'est pour être un peu prétentieux, mais c'est le fait que je n'ai vraiment aucune limite et je ne me donne aucune barrière.
Arnaud: Je suis têtu. Ça peut être très bien sur certaines épreuves, sur certains jours, mais ça peut tout aussi bien être un handicap de A à Z.
Et quelles sont vos faiblesses ?
Pol-Henri: C'est que je prends beaucoup les choses à cœur et parfois, ça peut devenir une faiblesse.
Brian: C'est inévitablement mon manque d'expérience. À mesure où je n'ai que 5 ans de cuisine, j'ai beaucoup tapé dans des belles maisons, mais il me manque encore, je pense, un peu d'expérience pour être totalement enclin avec la technique culinaire et pouvoir exprimer pleinement ma personnalité.
Quel est votre plat préféré ?
Pol-henri: J'adore les pizzas.
Brian: Les moules frites, sans frites et sans mayo.
Arnaud: Je vais dire poulet rôti.
Est-ce que cuisinier, c'est un métier difficile ?
Pol-Henri: Pour moi, c'est un métier de passion et un métier où il faut s'adapter aux horaires, au fait de toujours être avec une équipe, toujours être en famille. C'est un métier qui ne conviendra pas à tout le monde, mais c'est un magnifique métier.
Brian: C'est un métier qui devient très dur à partir du moment où tu n'as pas de passion parce que forcément, c'est beaucoup d'horaires, c'est beaucoup de pression. C'est un renouvellement constant. On ne s'ennuie jamais en cuisine et on fait un magnifique métier.
Quelle épreuve vous redoutez le plus ?
Pol-Henri: C'est la boîte noire.
Arnaud: C'est la toute première, la sélection, là où on joue pour les manchettes. Je pense que ne pas être sélectionné en premier cas, ça peut tous nous arriver, je pense, et ça me ferait bien râler.
