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Le parquet de Bruxelles a confirmé lundi matin la "privation de liberté du joueur de football R.N.", à la suite d'informations publiées par plusieurs médias selon lesquelles l'ancien Diable Rouge Radja Nainggolan serait mêlé à un trafic de drogue. L'avocat, Me Omar Souidi, indique que le footballeur dément toute implication dans le trafic en question.
La police judiciaire fédérale de Bruxelles a mené trente perquisitions lundi matin, principalement dans la province d'Anvers, en région bruxelloise et en périphérie bruxelloise, dans le cadre d'une enquête pour trafic de cocaïne à échelle internationale, selon le parquet de Bruxelles.
Cette enquête est menée par un juge d'instruction bruxellois et porte sur des faits présumés d'importation de cocaïne depuis l'Amérique du Sud vers l'Europe, via le port d'Anvers, vers le reste de la Belgique. "C’est un joueur de football, ce n’est pas un criminel, a tenu à souligner Omar Souidi, avocat du joueur. Le fait d’être entendu durant de longues heures dans ce cadre judiciaire a vraiment de quoi impressionner mon client. Ce n’est pas un moment agréable. Il sait que par le passé, son nom a déjà été cité dans le cadre d’un trafic de drogues, mais ici, c’est vraiment une autre histoire".
Le joueur de football Radja Nainggolan a été privé de liberté à la suite de ces perquisitions. "Les auditions étant en cours, et dans le respect du principe de la présomption d'innocence, aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade", précisait en matinée le parquet de Bruxelles.
L'avocat du footballeur, Me Omar Souidi, a fait savoir en cours d'après-midi que son client niait toute implication dans les faits. Radja Nainggolan a été auditionné dans les bureaux de la PJF de Bruxelles en présence de son avocat. "Nous attendons maintenant de savoir si mon client sera déféré devant le juge d'instruction", a indiqué Me Souidi.
Au total, ce sont seize personnes qui ont été interpellées ce lundi en même temps que Nainggolan. Les trente perquisitions menées lundi matin par la police judiciaire fédérale ont également permis de saisir 2,7 kilogrammes de cocaïne, deux gilets pare-balles et de multiples armes, dont trois armes à feu.
Les enquêteurs ont en outre découvert 370.430 euros en espèces ainsi que des bijoux et des montres de luxe, dont deux ont une valeur estimée à 360.000 euros chacune. Cent pièces d'or d'une valeur totale de 116.522 euros, divers articles de luxe et 14 véhicules ont aussi été saisis, liste le ministère public.
