Accueil Sport Football Football Belgique

"Vous ne nous méritez pas": les supporters de Charleroi enragent et se lâchent en tribune contre Westerlo

Les supporters de Charleroi ont mené quelques opérations de protestation, hier soir, lors du duel gagné contre Westerlo. A la demande des Storm Ultras, des centaines de fans se sont joints à ce mouvement de grogne, qui vise particulièrement la direction du Sporting.

Charleroi a retrouvé un peu d'air, hier soir, en battant Westerlo lors de la quatorzième journée de notre championnat. Restant sur un bilan de cinq défaites consécutives (et plus généralement de sept matchs sans victoire) toutes compétitions confondues, Charleroi avait l'obligation, à domicile, de redresser la barre face à des Campinois qui, à l'inverse, venaient de signer deux victoires de suite en coupe et en Jupiler Pro League.

Comme annoncé cette semaine, les Storm Ultras, les supporters les plus fervents de Charleroi, ont mené des actions de protestation, dirigées en grande majorité contre la direction et la personne de Mehdi Bayat, leur administrateur délégué. Les fans ont d'abord dressé des banderoles hostiles, visibles dans les gradins. "Mafia out", "La co-mehdi a assez duré", "Vous ne nous méritez pas", pouvait-on notamment y lire.

Les Ultras ont ensuite attendu la 12ème minute du match pour monter en tribune et allumer des fumigènes tout en entonnant des chants critiquant Mehdi Bayat et la direction du Sporting. Les joueurs ont aussi été ciblés, mais avec moins de virulence. Au classement, cette première victoire depuis la mi-septembre permet au Sporting de Charleroi de quitter la zone rouge et de remonter à la 9e place avec 17 points. Westerlo est 7e avec 18 points.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.