Accueil Sport Football Football Etranger

"Des accusations fausses": la justice allemande abandonne les poursuites judiciaires contre Jérôme Boateng

Champion du monde 2014 avec l'Allemagne, Jérôme Boateng vit une fin de carrière mouvementée, marquée par des affaires extra-sportives peu reluisantes.

Le parquet de Munich a annoncé mercredi qu’il abandonnait les charges contre Jérôme Boateng. Le défenseur allemand de 35 ans, aujourd’hui joueur du club autrichien LASK, était poursuivi depuis 2021 pour des faits de violences présumées datant de 2018. Son ancienne compagne l’accusait de coups et blessures, et sa propre mère avait également confirmé certains faits.

"Toutes mes déclarations étaient correctes, et ces accusations étaient fausses", a réagi Jérôme Boateng sur Instagram, se félicitant de la décision de la justice allemande.

Un procès compliqué et une image écornée

Condamné dans un premier temps à une amende de 1,8 million d’euros et à six mois de prison avec sursis, Jérôme Boateng avait vu cette peine allégée à 1,2 million d’euros, sans peine de prison. Le dossier a depuis connu plusieurs rebondissements, jusqu’à ce désistement du parquet, qui marque la fin des poursuites judiciaires à son encontre.

Mais il est important de rappeler que l’abandon des poursuites n’est pas synonyme d’innocence. Il ne s’agit pas d’un acquittement, mais d’une décision du parquet de ne pas poursuivre davantage, sans que cela efface complètement les soupçons qui ont pesé sur lui pendant plusieurs années.

Champion du monde en 2014 avec l’Allemagne, Jérôme Boateng avait brièvement porté le maillot de l’Olympique Lyonnais avant de relancer sa carrière en Autriche.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.