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Il bosse en entrepôt et prend congé pour... jouer le Mondial des Clubs: l’histoire dingue du gardien d’Auckland

Par Yazid Ouazzani Chahdi
Le Bayern a logiquement battu Auckland City (10-0) lors de la première journée de la Coupe du monde des clubs. Une équipe Néo-Zélandaise composée de joueurs amateurs à l’instar de Conor Tracey, gardien de but de l’équipe qui a fait face à plusieurs galères pour prendre part à la compétition.

Si la victoire des hommes de Vincent Kompany sur l’unique représentant de l’Océanie ne constitue pas en soit une surprise, le portier d’Auckland a lui fait de surprenantes révélations.

Dans un pays où le foot est plus une passion qu’un métier, le gardien de but Conor Tracey a avoué qu’il allait avoir du mal à subvenir à ses besoins ce mois-ci : « J’ai dû prendre un mélange de congés annuels et de congés sans solde », explique-t-il. « Je vais devoir serrer la ceinture pour payer le loyer et les factures ».

Les joueurs perçoivent habituellement seulement 150 dollars par semaine de la part du club pourtant 15 fois champion d’Océanie, ces footballeurs d’Auckland sont obligés d’avoir un emploi à temps plein à côté pour pouvoir vivre de leur passion pour le football. Mais pour le gardien de 28 ans, « affronter le Bayern, Benfica et Boca Juniors en vaut vraiment la peine ».

Un emploi du temps chargé

Tracey confirme avoir un train de vie compliqué : « Je jongle entre mon travail dans un entrepôt et ma carrière de footballeur. Nos longues heures de travail font que nous ne voyons presque jamais le soleil. Après une journée de travail, nous nous entraînons puis rentrons chez nous tard, vers 21h ou 21h30. Pour certains joueurs qui doivent également s’occuper de leur famille, cette situation est particulièrement éprouvante ».

Malgré les 10 buts encaissés lors de ce premier match contre le Bayern, Conor Tracey est quand même ravi d’avoir sorti 7 arrêts et surtout d’avoir pu rencontrer son idole Manuel Neuer.

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