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Les Jeux Olympiques de 2036 au Qatar ? « Nous avons actuellement 95 % des infrastructures de sport nécessaires »

Par RTL sports
Le Qatar confirme discuter avec le CIO pour accueillir les JO d’été 2036. Fort de 95 % d’infrastructures prêtes, l’émirat espère devenir le premier pays arabe à organiser les Jeux olympiques.

Le Qatar a confirmé mardi être en discussion avec le Comité international olympique (CIO) pour l’organisation des Jeux Olympiques d’été en 2036.

« Nous avons actuellement 95 % des infrastructures de sport nécessaires (…) et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100 % », a déclaré le patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature, cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, dans un communiqué.

Le riche État gazier, hôte de la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir « le premier pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques », a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani.

Depuis la nouvelle procédure d’attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l’attribution en 2021 des JO-2032 à Brisbane – édition pour laquelle le Qatar était déjà sur les rangs –, les candidats n’ont plus l’obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent avec le CIO des discussions largement confidentielles, jusqu’à la validation finale de la session. De très nombreux pays se sont montrés intéressés par les Jeux d’été 2036 et 2040, comme l’Inde, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie.

Rotation continentale oblige, après des éditions 2024, 2028 et 2032 respectivement en Europe, Amérique du Nord et Océanie, l’édition suivante a de bonnes chances de revenir à l’Asie, à moins qu’elle soit l’occasion des premiers JO africains de l’histoire.

La désignation de l’hôte des JO-2036 sera un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, qui a pris ses fonctions le 23 juin. Elle a d’ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d’attribution, pour définir notamment le « moment adéquat » de ce choix : longtemps fixé à sept ans avant l’échéance, il n’obéit plus à aucune règle.

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