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Dans un sondage réalisé par Prisme au sujet des comportements LGBTQIA+phobes dans le milieu sportif, 52 % des répondants déclarent avoir subi au moins un comportement discriminatoire, et près d’une personne sur deux indique que ces expériences ont durablement modifié leur rapport au sport. Près de 64 % des sondés indiquent par ailleurs avoir assisté en tant que témoin à des situations de discrimination envers d’autres personnes.
Parmi ces comportements se retrouvent notamment des insultes verbales homophobes ou transphobes, des moqueries ou humiliations publiques, des exclusions d’activités ou d’équipes, ou encore des menaces et des intimidations, parfois physiques.
Concernant les lieux d’occurrence de ces violences, les victimes pointent les entraînements (65 %) et/ou les compétitions officielles (52 %).
Pour les témoins, il s’agit des tribunes, par des chants ou banderoles discriminatoires (43 %) ainsi que sur le terrain ou dans les vestiaires (54 %). « Les chants et insultes homophobes demeurent banalisés dans les tribunes et sur les terrains, souvent justifiés au nom du ‘folklore’», déplore Prisme face à ces observations.
Le monde du football professionnel masculin reste, de son côté, marqué par l’absence quasi totale de coming out, ce qui représente le symptôme d’un climat d’invisibilisation et de silence, observe la fédération. « Pourtant, comme l’a rappelé la Pro League, ‘le football est partout, et les gens le suivent de près’. Il a donc le pouvoir de donner l’exemple, d’unir et d’inspirer un changement de culture », souligne le rapport.

















