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Tim Wellens est le porteur du maillot à pois depuis ce lundi soir sur le Tour de France. Une tunique acquise après une drôle d'attaque, qui soulève quelques questions.
Drôle de scène ce lundi sur les routes du Tour de France. À l'approche de la seule difficulté répertoriée de la journée, on a vu Tim Wellens demander un bon de sortie à la tête du peloton pour aller chercher le seul point de la montagne distribué sur cette troisième étape.
Objectif ? Prendre le maillot à pois, mais aussi débarasser son leader, Tadej Pogacar, du protocole inhérent au port d'un maillot distinctif. "Je suis très content pour Tim, mais ce qui me dérange un peu, ce sont les autres équipes. On se plaint entre guillemets qu'UAE a tous les pouvoirs et qu'ils remportent tout et là on voit un coureur partir et personne ne va derrière", s'interroge Kévin Van Melsen avant de poursuivre.
"Pour la formation Cofidis, pourquoi Benjamin Thomas qui avait déjà deux points, n'est pas allé avec ? Mais voir Tim avec ce maillot à pois, c'est joli, c'est encore un Belge qui est à la fête", lance notre consultant.
Frédéric Amorison va dans le même sens. "C'est logique dans la statégie d'UAE, Tadej Pogacar avait presque pris le maillot involontairement 24 heures avant. Ce qui me dérange, c'est le manque d'ambition de nombreuses équipes. Quand on est dans cette première partie de Tour, il y a un objectif, une mise en valeur, d'aller sur un podium, et là, on ne réagit pas... Lorsque ces grandes formations décident de la situation de course, peu sont ceux qui osent aller mettre de la concurrence", conclut l'ancien coureur.
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