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Mathieu van der Poel est allé au tapis sur une manche de VTT et s'est blessé par la même occasion. De quoi remettre en question une participation au Tour de France ? Dans le Peloton s'est penché sur le sujet.
L'actualité de la semaine cycliste n'était pas qu'en Italie sur les routes du Giro. Mathieu van der Poel, qui fait une pause avec le cyclisme sur route après son printemps exceptionnel, est allé se dégourdir les jambes sur son VTT, à Nove Mesto sa première course de la saison en Mountainbike, mais il n’a pas aller au bout.
En effet, personne, même Mathieu van der Poel, n'est à l'abri du mauvaise chute. Après avoir pris une bosse, le Néerlandais a atterri sur sa roue avant et a été balancé vers l'avant, atterrissant sur ses poignets. Les conséquences sont importantes : le coureur d'Alpecin-Deceuninck souffre d'une fracture du scaphoïde ; son Tour de France pourrait être remis en cause.
"Le scaphoïde c'est quelque chose de très compliqué pour un cycliste, pour tenir au niveau du guidon correctement. Pourra-t-il participer ou pas au Tour de France ? On peut remettre en question le choix d'aller faire du VTT, mais lui a envie de s'amuser sur le VTT : il y a un petit peu de fatalité", estime Frédéric Amorison. "On sait que Mathieu Van Der Poel ne veut pas faire que de la route. Il a besoin de passer par là, espérant en tout cas pour lui, mais aussi pour l'intérêt sur certaines étapes du Tour de France, que ça puisse se retaper rapidement".
Pourra-t-il être présent au Tour de France, et si oui, dans quelle forme ? "Ce qui me fait peur pour lui, c'est qu'on parle d'un arrachement osseux. Généralement, il vaut mieux une fracture nette, ça guérit plus vite", note Philippe Gilbert. "C'est clair que ce n'est pas une bonne nouvelle du tout pour les semaines à venir et pour sa préparation du Tour de France. On sait qu'il ne va pas déjà rejoindre ses équipiers en altitude. Il va louper cette partie de la préparation et il va certainement être handicapé. On sait en plus que le départ du Tour de France, avec cette première étape à Lille, lui convenait à merveille".
Un coup dur pour lui, mais aussi... pour ses coéquipiers. En effet, depuis quelques années, le Néerlandais se mue en poisson-pilote de luxe pour Jasper Philipsen sur les sprints. "Il remet beaucoup de choses en question pour une équipe qui n'a pas les moyens de pouvoir se priver d'un van der Poel dans une grande épreuve comme ça", déplore Stéphane Thirion.


















