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Le vainqueur du Tour affirme qu’il compte déjà les années qui le séparent de sa retraite, mais au sein de son équipe UAE Team Emirates-XRG, on fait preuve de compréhension. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il ne prendra pas le départ de la Vuelta à la fin du mois. « Tadej est constamment sous pression. »
Jonas Vingegaard sera au départ de la Vuelta dans deux semaines, mais Pogacar, lui, fera l’impasse. Et ce n’est pas sans raison, comme l’explique le directeur sportif Mauro Gianetti.
Après un Tour éprouvant, Pogacar avait en effet laissé entendre à plusieurs reprises qu’il pourrait mettre un terme prématuré à sa carrière. Il l’a encore répété le week-end dernier, lors de la Tadej Pogacar Cup en Slovénie. « Le fait est que je compte déjà les années qui me séparent de ma retraite. J’ai commencé à gagner très tôt, mais il peut aussi y avoir de moins bons résultats à venir. Quoi qu’il arrive, je suis préparé à tout. »
Interrogé sur ces déclarations, le directeur sportif Mauro Gianetti a confié à Cycling News : « Pour nous, en tant qu’équipe, il est important que Tadej bénéficie d’assez de repos, physiquement et mentalement, pour être heureux, profiter, et divertir comme il l’a toujours fait. Être Tadej Pogacar, c’est fantastique, mais ce n’est pas facile. Il subit beaucoup de pression. Tout le monde attend de lui qu’il performe, qu’il gagne et qu’il offre un spectacle. Il est donc important pour nous de gérer cela avec précaution, car il est plus qu’un simple coureur. »
Pogacar a déjà derrière lui une saison particulièrement chargée. Sa série de victoires a commencé en février avec l’UAE Tour. Il a également remporté les Strade Bianche, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège, le Critérium du Dauphiné et, le mois dernier, son quatrième Tour de France.
Pogacar participera aux Mondiaux au Rwanda, les Championnats d’Europe en France et le Tour de Lombardie, qu’il a déjà remporté quatre fois consécutivement.



















