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C’est une simple adaptation pour certains mais une véritable révolution pour l’immense majorité : à partir du 1er janvier prochain, la facturation électronique sera obligatoire pour toutes les transactions entre personnes assujetties à la TVA.
Le 1er janvier, toute facture qui ne sera pas passée par le réseau Peppol sera considérée comme invalide. Peppol, c’est quoi ? C’est un réseau sur lequel toutes les entreprises de Belgique vont devoir passer pour y poster les facturations entre sociétés, ce que l’on appelle le B2B. Exemple : un fournisseur envoie une facture à un restaurateur. Il la met sur son programme, elle transite via Peppol et arrive sur le programme du restaurant.
Ce changement concerne aussi bien les grandes sociétés que les petites et moyennes entreprises (PME) ou très petites entreprises (TPE) ainsi que les indépendants. 1,2 millions d’entreprises sont concernées par cette révolution.
Des entreprises qui doivent faire le choix parmi… 400 logiciels agréés par le SPF Finances. Fini donc les factures papier ou par PDF envoyées par e-mail avec un fournisseur ou un client, tout devra passer par ce système central international.
Cette mesure européenne vise à renforcer la transparence, lutter contre la fraude et simplifier les échanges comptables. Seulement, à 1 mois et demi de l’échéance, tout le monde n’est pas encore prêt, loin de là.
Selon les tout derniers chiffres de l’UCM : 57 % des 1,2 millions de sociétés en Belgique se sont déjà mis en ordre. 4 entreprises sur 10 ne le sont donc pas encore alors que l’échéance arrive à grands pas. « Cela reste très compliqué, de plus en plus de gens me contactent chaque jour car ils ne comprennent rien. Certains sont toujours un peu perdus », note Daniel La Mantia, comptable.
Les sociétés qui ne seront pas en ordre risquent des sanctions qui pourront aller jusqu’à 5.000 € d’amende. Pour autant, les sociétés qui se seront enregistrées avant le 1er janvier auront une période d’adaptation de 3 mois, sans sanction.
