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La circulation des trains a été interrompue vers 17h50 mercredi soir entre les gares d’Etterbeek et d’Ottignies en raison d’un heurt de personne survenu à hauteur de Hoeilaart. Les services de secours se sont rendus sur les lieux. Certains trains ont été déviés via Louvain.
Suite à cet incident, des centaines de personnes sont restées bloquées plusieurs heures dans un train arrêté. Et de nombreuses personnes ont dû être évacuées. « 1100 personnes », nous signale Aurélie qui nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. « On a été bloqué dans le train vers 18h et c’est finalement vers 21h qu’on a pu descendre. Le contrôleur donnait des infos toutes les 30 minutes mais elles se contredisaient… Et quand on est sorti, il n’y avait finalement pas de train. »

Des bus ont été affrétés dans la soirée pour évacuer ces passagers. Mais le nombre de véhicules n’a pas été suffisant et l’opération a été très longue. « D’après eux, il n’y a que cinq bus », soupire Aurélie. « On est laissé là sans réponses, sans infos et sur la voie. Pas d’eau, ni rien de fourni non plus. Et il reste 300 à 500 personnes à évacuer. »
Ali était l’un des navetteurs, lui parle de deux bus. « On est resté là pendant plus de 4 heures. Il y a des gens qui ont commencé à pleurer, on a parlé avec eux. On nous a fait une déclaration comme quoi notre train va directement nous ramener à Ottignies. Eh bien non, ce n’est pas comme ça. Puis, ils ont dit qu’il y a cinq bus, on a dû marcher un petit 250 mètres pour arriver jusqu’à la chaussée et là, il n’y avait rien… Juste deux bus pour faire la navette. Il y a 1.100 personnes et que deux bus », déplore-t-il.
Tom Guillaume, porte-parole de la SNCB, a confirmé le problème et reconnaît une logistique compliquée. « Dans ces cas-là, la règle qui prime, c’est vraiment la sécurité. Il faut le temps de trouver une solution qui garantisse la sécurité des voyageurs. Dans ce cas-ci, c’est l’option des bus qui a été choisie pour évacuer les gens. Après, il faut aussi garder en tête qu’à cet endroit-là, le terrain était particulièrement compliqué pour une évacuation », dit-il.

Vers 23 heures mercredi soir, tous les passagers étaient pris en charge et le trafic ferroviaire a pu reprendre.


















