Accueil Actu Belgique Faits divers

"Ma tête était pleine de frelons, mes mains aussi": panique lors d'une randonnée en Flandre, six personnes hospitalisées

Un groupe de randonneurs a été attaqué dimanche après-midi par des frelons européens à Lierre, en Flandre. Six personnes ont été hospitalisées. Quels sont les dangers de ces insectes ?

L’attaque s’est produite sur un sentier de Lierre, en Flandre. Un groupe de randonneurs a été pris pour cible par des frelons européens.

Deux d'entre eux témoignent : "Il y avait un nuage de frelons qui se dirigeait vers nous. On a commencé à courir. Je suis tombé, j’ai perdu mes lunettes. On courrait pour partir le plus vite possible. Sur le chemin, ils continuaient à nous piquer", explique l'un des randonneurs. "Il y en avait 50 ou 60, même peut-être plus. J’étais vraiment en panique, complétement en panique. On ne savait pas les faire partir. Ma tête était pleine de frelons, mes mains aussi. Heureusement, j’avais mon pull et mes bras étaient protégés", rapporte une autre.

Six des promeneurs ont développé une réaction allergique et ont donc été transférés à l’hôpital. L'un d'eux était en soins intensifs après une réanimation cardio-respiratoire.

Elles peuvent injecter 10 ou 15 fois si on les laisse faire plusieurs piqûres.

Les piqûres de frelons ne sont pas plus dangereuses que celles des abeilles, mais il faut agir vite. C'est ce qu'explique l'immuno-allergologue Charles Pilette : "Les guêpes et les frelons ont tendance à injecter moins de venin par piqûres que les abeilles. Par contre, elles ont tendance à piquer à plusieurs reprises parce qu'elles ne perdent pas leur dard. Elles peuvent injecter 10 ou 15 fois si on les laisse faire plusieurs piqûres. Dans ces cas-là, on peut avoir des réactions toxiques", précise-t-il.

Une intervention sur deux du désinsectiseur que nous avons rencontré concerne des nids de frelons. Ils sont souvent cachés, à l'abri des intempéries, sous un toit, dans une cabane ou bien dans les haies. "Si on ne les dérange pas, il n'y a pas de soucis. Mais si, par exemple, un enfant projette sans faire exprès un ballon... là ça va poser un souci", expose Thierry Vandensteen, exterminateur.

Vous faites mieux de courir

Ces attaques se produisent lorsqu’ils se sentent menacés. Une piqûre peut entraîner une autre : "Une fois que vous êtes ciblés par la première, les autres vont suivre. Vous faites mieux de courir", ajoute le désinsectiseur.

Les pièges sélectifs pour ce type de frelons n’existent pas encore. Il vaut mieux faire appel à des professionnels.
 

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus