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Rébellion devant la cour d’assises de Bruxelles : deux individus bondissent sur les accusés en pleine audience

Par RTL info avec Belga
Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a rendu son jugement, ce mercredi, dans un dossier de rébellion ouvert suite à de graves incidents qui avaient eu lieu en pleine cour d’assises, le 14 mars 2024 à Nivelles. Deux jeunes assis dans le public s’étaient précipités dans le box pour s’en prendre aux accusés.

Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a rendu son jugement, ce mercredi, dans un dossier de rébellion ouvert suite à de graves incidents qui s’étaient produits en pleine cour d’assises, le 14 mars 2024 à Nivelles. Ce jour-là, la cour d’assises de Bruxelles Capitale, délocalisée à Nivelles, examinait le dossier de l’assassinat du jeune Dion Jashanica lorsque deux jeunes assis dans le public se sont précipités dans le box pour s’en prendre aux accusés.

Erin N. et Daniel J., qui faisaient défaut, écopent donc tous deux de quatre mois d’emprisonnement avec sursis. Une troisième personne était poursuivie et a comparu à l’audience il y a un mois. Elle a expliqué avoir suivi les deux jeunes afin de les retenir, ce qui recoupait certaines déclarations des policiers qui étaient intervenus sur place. Dès lors, le tribunal a prononcé un acquittement dans son cas.

Un procès sous tensions

Pendant l’audience, le ministère public a notamment rappelé le contexte extrêmement difficile de ce procès d’assises émaillé de multiples incidents, sur fond d’énormes tensions entre les familles de la victime et des deux accusés. En effet, à l’époque alors que la cour d’assises terminait la lecture du verdict sur la culpabilité, deux jeunes gens proches de la famille de Dion Jashanica avaient bondi au-dessus d’un banc et couru vers le box pour s’en prendre physiquement aux deux accusés.

Ces deux prévenus qui faisaient défaut devant le tribunal correctionnel étaient poursuivis pour rébellion, s’étant débattus quand les services de police présents en nombre ont tenté de les maîtriser avant qu’ils puissent s’en prendre aux accusés.

Le ministère public avait alors requis à leur encontre une peine d’emprisonnement avec sursis. La substitut avait dit comprendre que les familles étaient à bout dans le contexte du procès, mais l’objectif des poursuites était de rappeler le respect dû au travail de la cour d’assises, aux magistrats, aux jurés et aux policiers.

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