Partager:
Après des résultats électoraux décevants en juin et un printemps chahuté en interne, DéFI tentera de sauver ses bastions bruxellois de Schaerbeek, Auderghem et Woluwe-Saint-Lambert.
Plus largement, il voudra préserver son ancrage local à Bruxelles où il est présent dans dix majorités communales, et en Wallonie où il compte 75 élus communaux et provinciaux et est présent dans onze majorités.
L'échec de juin a précipité le départ de la présidence de François De Smet. S'en est suivi d'une accalmie interne.
Le principal challenge des amarantes consistera à limiter la casse au niveau local.
A Bruxelles, les amarantes participent au scrutin dans 16 communes sur 19,
Dans ce contexte, la bataille électorale à Schaerbeek jouera un rôle-clé. Bernard Clerfayt compte bien revenir au maïorat à plein temps, après quelques années d'intermède contraint par ses fonctions ministérielles. La perte de vitesse de DéFI et l'absence actuelle de majorité dans la "cité des ânes" ne plaident pas en sa faveur, mais l'éparpillement de l'échiquier politique local, pourraient l'y aider.
A Auderghem, la bourgmestre Sophie de Vos emmènera une liste, de son propre aveu, "fortement renouvelée". L'équipe pourra compter sur cinq membres du collège sortant, mais aussi, en bout de liste, sur l'ex-bourgmestre Didier Gosuin.
A Woluwe-Saint-Lambert, la Liste du Bourgmestre Olivier Maingain aura a cœur de rester au centre du jeu. Mais les tensions internes du printemps chez DeFI, et la victoire électorale du MR et des Engagés en juin ont quelque peu redistribué les cartes.
Ailleurs à Bruxelles, certains ont déjà mis en place les conditions d'un accès plus aisé à la majorité. A Uccle, DéFI sera présent sur la Liste du Bourgmestre libéral Boris Dilliès. A Ganshoren, il a signé un accord pré-électoral avec la Liste du Bourgmestre.
En Wallonie, DéFI participera aux élections dans plus de soixante communes.