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« Avec les Engagés et le MR, tout devient plus cher ! » : le PS fait sa rentrée politique et veut placer le pouvoir d’achat en haut de son agenda

Par RTL Info avec Belga
Le PS a fait lundi à Nivelles sa rentrée politique sur le thème de la défense du pouvoir d’achat, sérieusement menacé selon les socialistes par les mesures prises par les différents gouvernements de centre-droit en place.

« Dans un contexte marqué par des finances publiques plombées par des choix politiques aussi injustes qu’inefficaces, la situation sociale devient de plus en plus difficile pour de nombreuses familles », a commenté le président du parti, Paul Magnette, à l’issue d’un bureau élargi.

Que ce soit pour les médicaments, les frais de scolarité, les pressions sur les salaires, etc. : « Avec les Engagés et le MR, tout devient plus cher ! », a-t-il attaqué.

Selon l’opposition socialiste, les mesures d’austérité décidées par les différents gouvernements vont avoir un effet macro-économique dépressif sur l’économie, alors qu’il conviendrait plutôt de la soutenir dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur des droits de douane américains.

« Réduire les pensions par exemple est une mesure contreproductive. Les pensionnés n’économisent pas ou très peu leur argent. Ils dépensent leur argent et font ainsi tourner l’économie. Diminuer leur pouvoir d’achat ne va faire qu’aggraver le problème plutôt que de le résoudre », estime le Carolo.

« Je suis très inquiet des exercices budgétaires à venir. Au niveau fédéral, on a vu que le gouvernement a doublé le déficit en six mois et qu’il préfère acheter des avions que de garantir les pensions. La situation budgétaire risque d’être le nouveau prétexte pour prendre des mesures injustes contre les travailleurs, les pensionnés et les malades en préservant toujours les très grandes fortunes », redoute Paul Magnette.

Le socialiste attend aussi avec impatience l’attitude que le gouvernement fédéral va prendre sur la crise humanitaire à Gaza, et la question de la reconnaissance de l’État palestinien. « On va voir ce que l’attitude très martiale du ministre des Affaires étrangères (Maxime Prévot, ndlr) va donner en kern… », glisse le président du PS.

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