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Budget de la santé validé : 862 millions € d’économies, en quoi cela va-t-il vous impacter ?

Par RTL info avec Laura Van Lerberghe et Dominique Schochaert
Le budget de la santé 2026 de Frank Vandenbroucke a été validé par le conseil général de l’Institut National d’Assurance Maladie. Plusieurs changements vont impacter les patients et les soignants.

S’il n’y a toujours pas d’accord en ce qui concerne le budget au fédéral, le budget de la Santé 2026, lui, a bien été validé par le Conseil Général de l’INAMI ce mardi. Les soignants et les patients seront impactés à plusieurs niveaux.

Frank Vandenbroucke, ministre de la Santé, s’est fixé comme objectif de réaliser 862 millions d’euros d’économies. Pour y parvenir, vous payerez dorénavant un peu plus vos médicaments. En effet, le gouvernement va instaurer un ticket modérateur minimum : il faudra débourser au moins deux euros par boîte de médicaments.

Surconsommation

Certaines médications comme les antiacides ou les traitements pour les cholestérols seront également moins remboursés. Pour éviter la surconsommation, les antibiotiques seront quant à eux délivrés à l’unité. Enfin, vous devrez payer votre consultation chez les sages-femmes : quatre euros pour une visite, contre un euro pour les patients en situation de précarité.

Rien de ne change chez le médecin

En revanche, il n’y aura pas d’augmentation du ticket modérateur chez le médecin.

Une décision que dénonce l’association belge des syndicats médicaux. « Nous regrettons effectivement que cette augmentation d’un euro n’ait pas été validée, parce qu’elle ne concerne pas les gens précarisés ni les BIM, mais plutôt l’assuré ordinaire », déplore Patrick Emonts, président de l’ABSYM. Le président de l’association estime que ce montant aurait pu être utilisé à bon escient : « Nous aurions pu le réinvestir dans les soins de santé, par exemple pour la téléconsultation, ou d’autres domaines où ce financement aurait été vraiment important. »

Petites économies

Les médecins devront néanmoins prescrire de manière plus rationnelle. Certains actes chirurgicaux seront aussi découragés, au profit d’autres soins. De plus, de petites économies seront faites dans d’autres domaines, comme chez les kinés, les soins à domicile ou chez le dentiste.

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