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Georges-Louis Bouchez veut limiter les allocations familiales à 4 enfants: "Ce n'est pas à l'État d'assumer les choix personnels"

Afin de réduire les dépenses publiques, Georges-Louis Bouchez souhaite limiter les allocations familiales à quatre enfants maximum. Le président libéral estime que ce n'est pas à l'État "d'assumer tous les choix personnels des individus".

Le président libéral est clair, il n'est "pas question de toucher les allocations familiales de façon globale". Il estime toutefois que ce n'est pas à l'État de payer pour toutes les familles nombreuses : "Les familles qui ont plus de quatre enfants, on doit quand même se poser la question de savoir si on doit continuer à assumer tous les choix personnels des individus. Je pense que c'est des réflexions que l'on peut commencer à mener", estime Georges-Louis Bouchez au micro de Martin Buxant dans le 7h50 de bel RTL Matin.

"Je rappelle que dans certaines situations, il y a des personnes qui vivent d'allocations familiales plus de compléments sociaux, ce qui fait quand même des revenus extrêmement importants. Mais à un moment, il y a des réalités budgétaires. Les allocations familiales, aujourd'hui, c'est plus de 3 milliards d'euros en Wallonie", avance le président du MR.

Budget serré

Face à plusieurs baisses d'impôt qui devraient intervenir lors de cette législature, plus précisément "5 milliards de moins d'impôt sur le travail" et "1,7 milliards de moins sur les cotisations sociales" et une augmentation de 4 milliards pour le budget 2025 de la Défense, les comptes sont au rouge pour l'État qui doit redresser la barre.

Face à ce constat, un seul mot d'ordre : "rediriger les budgets". Pas question donc de s'endetter davantage. "Aujourd'hui, chaque bébé qui naît a plus de 50.000 euros de dette avant de respirer. Ça veut dire qu'il devra déjà rendre 50.000 euros à l'État pour rembourser le train de vie de ses parents", explique Georges-Louis Bouchez. "Ça ne va pas. On ne peut pas handicaper à ce point les générations futures."

Le gouvernement va notamment demander à Belfius de lui verser 500 millions d'euros supplémentaires, un "superdividende", afin de pallier ses dépenses. Une solution court-terme, prévient le libéral : "Il faut trouver des moyens de financement structurels. Mais considérer qu'on peut faire des one-shots, en allant chercher des dividendes exceptionnelles ou en vendant des participations, ce n'est pas la meilleure chose à faire, on n'est pas du tout enthousiastes. Il faut plutôt penser à un projet industriel pour Belfius", estime Bouchez.

Fusion Ethias-Belfius

"Nous ce que nous poursuivons, c'est de faire en sorte que Belfius et Ethias ne forme qu'un seul groupe, banque-assurance, parce qu'ils ont des clients communs, tout un réseau d'agences qu'ils peuvent mettre en commun", explique le libéral. Il précise : "Ça permettrait à l'État, actionnaire, de compter sur un outil financier qui a beaucoup plus de capacités de financement, qui va nous rapporter de meilleurs dividendes et qui aurait une meilleure valorisation si on envisage de mettre tout ou une partie de la structure en bourse".

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