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« La puissance des présidents de parti est très, très importante en Belgique » : un élu peut-il penser différemment de son dirigeant ? Michel De Maegd répond

Par RTL info avec Martin Buxant
Invité de 7h50 sur bel RTL, Michel De Maegd s’est exprimé sur ses opinions au sein du MR. Il avait en effet émis des opinions différentes de son président de parti, Georges-Louis Bouchez, quant à la reconnaissance de la Palestine.

Ce matin, c’est le député fédéral MR et vice-Président de la Commission des Relations Extérieures, Michel De Maegd, qui était l’invité de Martin Buxant sur bel RTL.

Il s’était récemment prononcé en faveur de la reconnaissance comme État de la Palestine alors l’avis de son président de parti Georges-Louis Bouchez, n’allait pas dans ce sens. Est-ce que cette opinion différente lui a été reprochée ? C’est ce que lui a demandé l’intervieweur politique.

« Vous savez, dans un parti politique, il faut qu’il y ait de la vie, il faut qu’il y ait des débats internes. Moi, j’aime bien avoir des positions tranchées. Je suis quelqu’un d’intimement convaincu de ce que je dis », a-t-il d’abord lancé.

Michel De Maegd a ensuite expliqué ce qui, selon lui, est essentiel pour le bon fonctionnement d’un parti.

« Nous sommes dans un système particratique. La particratie est très forte en Belgique. Et la puissance des partis, et a fortiori des présidents de partis, est très, très importante. Et donc, il faut coupler ça avec une démocratie profonde en interne. Si vous ne le faites pas, c’est la disparition du parlementarisme. Les députés deviennent des presse-boutons. Ce n’est pas l’idée que je me fais de mon job. Et donc, oui, je peux avoir des positions très assertives. »

Michel De Maegd un jour chez Les Engagés ?

Sur le dossier de la Palestine, le député MR a eu une position assez proche de celle de Maxime Prévot. Est-ce que Michel De Maegd pourrait passer chez les Engagés, lui a encore demandé Martin Buxant.

« Ma maison, c’est celle du libéralisme. Je suis profondément libéral. Je crois aux libertés. Je crois à l’égalité des chances. Je crois à l’émancipation. Et je crois au droit à la sécurité pour tous. Ces valeurs-là, où que je sois, je ne m’en départirai jamais », a-t-il enfin expliqué.

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