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Le PS est prêt à faire une fleur à l’Arizona, mais à une condition : « Ça doit figurer dans la Constitution »

Par RTL info avec Belga
Le PS est prêt à soutenir le vote pour mettre fin au Sénat, mais demande que le droit à l’interruption volontaire de grossesse soit inscrit dans la Constitution.

Le parti socialiste est prêt à soutenir la fin du Sénat prévue dans l’accord de majorité Arizona à condition que le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) soit inscrite dans la Constitution, annonce vendredi le président du PS, Paul Magnette, dans Le Soir.

La suppression de la Haute assemblée, dont l’existence est consacrée dans la Constitution, nécessite en effet une majorité des deux tiers au Parlement. Le soutien des députés socialistes est dès lors nécessaire pour faire passer la mesure.

C’est le moment de constitutionnaliser

L’opposition socialiste est favorable à la disparition du Sénat. Elle entend néanmoins monnayer son soutien politique. « Nous posons une condition : nous soutiendrons la suppression du Sénat seulement si la majorité accepte de constitutionnaliser le droit à l’interruption volontaire de grossesse », indique M. Magnette vendredi.

« La majorité a besoin de nous. Que peut-on demander en échange ? Dans la continuité de notre combat et dans un contexte où le droit à l’avortement est menacé de toutes parts – aux États-Unis bien sûr, mais en Italie on rend les conditions de plus en plus difficiles, sans parler de la Pologne ou de la Hongrie –, réaffirmer que l’IVG est un droit fondamental est pour nous une déclaration de principe extrêmement importante. C’est un droit fondamental qui doit figurer dans la Constitution. C’est le moment de le constitutionnaliser », juge le président du PS.

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