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À peine le budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles dévoilé, et les premières critiques arrivent. Elles émanent de plusieurs secteurs : la Fédération des étudiants francophones, la Ligue des familles, et du délégué général au droit de l’enfant.
Pour le président de la Fédération des étudiants francophones, le problème est que le minerval est devenu trop cher. « On a lancé une pétition qui aujourd’hui a 20.000 signatures et le message est clair, je pense que de la part des étudiants et de la part de leur famille, 1.200 euros, c’est non », déclare Adam Assaoui.
Pour la directrice de la Ligue des familles, le problème c’est la fin de la gratuité des fournitures scolaires pour tous. « Comment est-ce qu’une école va décider que tel ou tel parent aura accès à cette gratuité ? Comment est-ce que les parents vont se manifester auprès de l’école ? Est-ce qu’ils vont aller frapper à la porte de la direction pour dire : « Je suis pauvre, donnez-moi des fournitures scolaires ? » Deux tiers des parents sont en difficulté par rapport aux frais scolaires de manière générale », déplore Madeleine Guyot.
Un secteur déjà dans le dur
Enfin, pour le délégué général au droit de l’enfant, le monde associatif perd du budget, et ce sont les enfants les plus précarisés qui vont en subir les conséquences. « Il y a un secteur associatif qui est déjà à l’os, et quand je dis à l’os, c’est qu’aujourd’hui ils ne sont pas en mesure de remplir correctement leur mission avec les subventions qu’ils perçoivent. Je suis assez inquiet », se soucie Solaÿman Laqdim
Ce sont les premières critiques pour des économies annoncées l’année prochaine et qui seront sans doute reconduites pendant quatre ans.

















