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Bart De Wever rencontrait le Roi à 13h pour discuter de la suite des opérations au niveau fédéral, afin de présenter les (non-) avancements de l’Arizona en ce qui concerne la crise budgétaire.
Cette crise politique a opposé les partis de la coalition Arizona sur de nombreux aspects, notamment l’arrivée de nouveaux impôts, que le MR veut absolument éviter, malgré l’important trou budgétaire à combler.
Mais peut-on envisager un instant que le MR soit bien conscient des répercussions possibles de cette crise fédérale ? Selon Bruno Colmant, le blocage actuel pourrait servir au libéraux : « Ce gouvernement, malgré toutes les promesses de baisses d’impôts, va devoir augmenter les impôts », estime l’économiste.
On a un gouvernement qui devient quasiment antisocial
Il avance une raison « très simple » : « Les dépenses de l’État, notamment les dépenses sociales, augmentent mécaniquement et sont de plus en plus financées par l’impôt. Donc le postulat du MR qui conduisait à dire ‘pas d’impôts’ ne pourra pas être respecté », explique Bruno Colmant.
On assiste aujourd’hui à un « épisode de dramatisation » qui pourrait servir la cause du MR. Si les libéraux excluaient la hausse d’impôts, elle pourrait être « inévitable » et « assez grave » pour l’économiste, qui pointe du doigt l’augmentation du taux de TVA : « C’est l’impôt le plus inégalitaire, ça touche essentiellement les classes moyennes et inférieures. On a un gouvernement qui devient quasiment antisocial. Donc l’équation sera résolue, mais au prix de l’abandon des promesses électorales, notamment du MR », conclut Bruno Colmant.


















