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Le PS bruxellois indique mardi avoir « pris acte » des conclusions du « facilitateur » Yvan Verougstraete, président des Engagés, et accepte d’entamer des « discussions » sur cette base, à 7 partis, en vue de l’éventuelle formation d’une nouvelle coalition au niveau régional.
L’information est communiquée mardi par Ahmed Laaouej, chef de file des socialistes francophones dans la capitale. « Des négociations pourront suivre sur la base d’une note traçant des convergences sur le fond des dossiers et sur une trajectoire budgétaire », indique-t-il. « Les discussions permettront également de clarifier les propositions institutionnelles du facilitateur ».
Une réponse positive du PS
Le PS répond donc positivement à l’initiative du président des Engagés, qui a abouti à une proposition d’envisager une majorité à sept partis, sans la N-VA mais avec une majorité dans chaque groupe linguistique : MR – PS – Engagés côté francophone, Groen – Vooruit – Open Vld – CD&V côté flamand. Beaucoup dépendra cependant de la réponse des libéraux flamands, qui jusqu’ici avaient refusé de s’engager sans la N-VA également à bord, N-VA à laquelle les socialistes francophones ne veulent pas s’associer.
L’Open Vld bruxellois tient une conférence de presse à 15h00 mardi, pour faire connaître sa position. Plus de 14 mois après les élections, la Région bruxelloise n’a toujours pas de nouveau gouvernement.
L’Open VLD ne rejoint pas les discussions
L’Open VLD bruxellois a repoussé mardi la proposition pour Bruxelles avancée par Yvan Verougstraete, estimant qu’elle ne pouvait servir de base à l’ouverture de négociations pour la formation d’une majorité régionale. Lors d’une conférence de presse, le négociateur Frédéric De Gucht a pointé deux écueils dans la proposition du président des Engagés : la prise en compte insuffisante des priorités politiques de l’Open VLD pour la capitale, et l’absence de la N-VA dans la coalition proposée.
« Soit nos exigences sont prises au sérieux, soit ce sera sans nous. Nous ne sommes pas incontournables pour former une majorité », a indiqué le libéral.
Interrogé pour savoir s’il était prêt à endosser un quelconque rôle pour sortir de l’impasse politique près de 15 mois après les élections régionales, M. De Gucht n’a pas fermé la porte. « Si les autres partis estiment que l’on doit reprendre le témoin, nous ne l’excluons pas ».
Déception pour le facilitateur
« L’Open Vld demande du fond mais refuse de se mettre à table pour négocier sur le fond, personne ne comprend », se désole l’entourage du facilitateur Yvan Verougstraete.
« Six partis sur sept se sont mis d’accord, le septième refuse et prend le risque de geler à nouveau la situation des semaines voire des mois encore. C’est une décision qui va à l’encontre de l’intérêt général, l’intérêt des Bruxelloises et des Bruxellois », estime encore le camp du président des Engagés.

















