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Peut-on parler de génocide dans la bande de Gaza ? Hadja Lahbib affirme qu’ « il ne faut pas attendre qu’il y ait une décision de justice »

Par RTL info avec Belga
Hadja Lahbib a estimé jeudi sur La Première qu’on peut parler de génocide à Gaza en se référant au récent rapport d’une commission d’enquête de l’ONU, sans attendre une décision de justice.

Peut-on parler de génocide dans la bande de Gaza, même si aucune décision de justice ne confirmant le terme n’est encore tombée ? « Je me réfère au rapport qui est sorti il y a deux jours et qui dit qu’il y a un génocide », a répondu jeudi matin sur La Première (RTBF) Hadja Lahbib. La commissaire européenne fait référence au récent rapport d’une commission d’enquête internationale indépendante de l’Onu. « Il ne faut pas attendre qu’il y ait une décision de justice ».

« Évidemment, la justice devra faire son travail pour qualifier les faits. Mais ce qui est clair, c’est que des crimes sont commis, qu’il y a un non-respect du droit international humanitaire et qu’il faut absolument agir », ajoute la commissaire à l’État de préparation et la gestion des crises.

La Belge rappelle qu’un Conseil Affaires étrangères des 27 a déjà conclu en juin « que le droit international humanitaire est bafoué et que donc l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël est bafoué dans son article 2, puisqu’il vise le respect des droits de l’homme et des traités de l’Union européenne ».

Malgré ce constat, il reste compliqué d’accorder les différents États membres sur des sanctions envers Israël. Hadja Lahbib rappelle d’ailleurs que si la Commission propose, ce sont les 27 qui décident.

Récemment, la libérale avait déjà appelé à reconnaitre sans attendre l’État palestinien. « Travaillons à faire en sorte que cette solution à deux États cesse d’être un slogan et devienne une réalité », réitère-t-elle jeudi. « Ça veut dire une indépendance de territoire, des possibilités d’exporter, d’avoir accès à l’énergie. Aujourd’hui, l’autorité palestinienne dépend entièrement d’Israël quasi pour tout et il y a d’ailleurs une asphyxie financière dont on parle très peu ».

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