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Prêt à se lancer dans une opération de reconstruction qui prendra du temps, DéFI attend au tournant les futurs partenaires de majorités en gestation, encore adversaires acharnés durant la campagne qui vient de s'achever, a affirmé lundi la présidente des amarantes Sophie Rohonyi.
Le Bureau de DéFI a pris le temps d'analyser lundi les résultats du scrutin et reconnu sa défaite, à entendre la présidente et quelques mandataires en vue interrogés à l'issue de la réunion.
Selon ces personnes, la conservation de deux maïorats sur trois en Région bruxelloise (Ndlr: à Woluwe-Saint-Lambert et à Auderghem) là où Ecolo a perdu les trois siens, démontre que DéFI s'en sort mieux grâce à la réputation de bonne gestion de ses mandataires aux commandes. Autre élément positif, les amarantes restent en position pour entrer dans quelques majorités à Bruxelles, mais aussi en Wallonie.
"Mais pour le reste, il s'agit d'une défaite inscrite dans le contexte de celle de juin dernier, car la marque DéFI ne marche plus", a commenté Sophie Rohonyi. Selon celle-ci, il règne en interne, malgré tout le sentiment qu'il y a une place pour un parti qui peut combattre les discours conservateurs et communautaristes. La reconstruction prendra au bas mot des mois.
Mais en attendant, DéFI attend les autres partis au tournant par rapport à des majorités qui se profilent au départ d'une "tromperie de l'électeur". C'est par exemple le cas à la Ville de Bruxelles entre le PS et le MR qui se sont affrontés sur les dossiers du piétonnier et de Good Move, où à Watermael-Boitsfort, où les libéraux créent une coalition avec Ecolo après avoir défendu des thèses diamétralement opposées sur Good Move et sur la fusion des polices, a encore dit Mme Rohonyi.