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La ville de Liège s’apprête à accueillir une nouvelle fois Georges-Louis Bouchez, le président du MR doit se rendre au Palais des Congrès afin de présenter la réforme de l’enseignement. Deux mois après les mouvements contestataires survenus lors de sa dernière venue dans la Cité ardente.
Lors de son précédent passage à Liège, Georges-Louis Bouchez avait dû entrer par une porte dérobée de l’Université de Liège pour éviter les manifestants. Parmi ces derniers, le mouvement antifasciste, qui s’était mobilisé pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « extrême droitisation » du président du MR. Le Front antifasciste Liège 2.0 avait alors été particulièrement actif.
Quel est ce mouvement antifasciste ?
Le mouvement antifasciste n’est pas nouveau en Belgique. Apparue il y a près d’un siècle, son idéologie repose sur la lutte contre toute forme de fascisme. Récemment, cette opposition s’est renforcée : en 2024, une Coordination antifasciste de Belgique a vu le jour, fédérant plusieurs fronts régionaux, syndicats, groupes d’étudiants et autres collectifs. La lutte contre l’extrême droite reste l’idéologie principale, mais d’autres valeurs peuvent se greffer, comme la lutte contre le capitalisme ou les oppressions.
Évaluer précisément le nombre de militants au sein de ces groupes reste un défi, notamment en raison de leur structure décentralisée. Le mouvement antifasciste n’a pas de hiérarchie formelle ni de leader identifiable. Chaque membre agit librement, selon ses convictions personnelles. La façon de faire est également différente selon les membres.
















