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La réforme prévue de la prime de nuit entraînera une perte d’au moins 343 euros sur le salaire brut des ouvriers, selon une étude du syndicat chrétien ACV et du think tank Minerva. L’État perdra également des recettes, car les travailleurs de nuit paieront moins de cotisations sociales et d’impôts.
Le gouvernement souhaite limiter le travail de nuit aux heures entre minuit et 5 h, contre 20 h à 6 h actuellement, et réduire le paiement des primes de nuit de dix à cinq heures. L’objectif est de renforcer la compétitivité des entreprises face à l’étranger.
Dans le secteur alimentaire, cette mesure ferait perdre en moyenne 343 euros bruts par mois aux travailleurs de nuit, et jusqu’à 569 euros chez Delhaize. Environ 32.000 travailleurs de nuit et 140.000 travailleurs du soir seraient concernés, pour une perte totale de 25 millions d’euros.
Selon l’étude, l’État pourrait perdre jusqu’à 18 millions d’euros de recettes. Olivier Malay, auteur de l’étude, souligne que cette mesure coûteuse n’a pas de garantie de succès.


















