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"Un parti de suiveurs": Olivier Maingain, à la tête d'une nouvelle formation "de centre", fustige Les Engagés

Invité sur bel RTL ce mardi matin, Olivier Maingain a présenté son nouveau parti, et s'est positionné sur la scène politique belge en s'appuyant notamment sur le dossier du chômage. 

Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, qui vient de fonder le parti Lib.res, était l’invité de Martin Buxant ce matin sur bel RTL. Il a notamment expliqué où se situait son nouveau parti sur l’échiquier politique. 

"Parti de centre, progrès, pas le consensus mou, des choix clairs", a-t-il expliqué. Il s’estime plus au centre que les Engagés : "Je crois que Les Engagés sont devenus un parti très suiveur du MR. On le voit dans beaucoup de dossiers. Je crois que Les Engagés ont perdu leur dimension humaniste, malheureusement", a lancé Olivier Maingain.

Il s’appuie sur l’exemple de l'exclusion des chômeurs de plus de 2 ans du système d’allocations. "Alors, soyons clairs, oui, il y a des gens qui abusent du système. Il faut être ferme et sévère à leur égard. Il y en a, mais il ne faut pas en faire une généralité. Le discours du gouvernement, quand j'entends M. Clarinval, c'est de dire: tous les chômeurs de plus de 2 ans, ce sont des chômeurs professionnels. Non, ce n'est pas vrai. Il y a des gens qui sont vraiment confrontés à une réalité de difficulté de trouver un emploi", a-t-il expliqué.

Pas à la charge des communes et des CPAS

Olivier Maingain estime qu’il faut "d'abord favoriser la formation" : "On sait que, par exemple, pour des personnes qui se rapprochent de la cinquantaine, la difficulté de retrouver un emploi sur le marché de l'emploi est une réalité. Et vous savez qu'avec les mesures qui sont envisagées, ces personnes qui ont peut-être juste comme bien immobilier leur résidence principale vont avoir une difficulté pour bénéficier d'un revenu d'intégration sociale parce qu'on tient compte du fait qu'ils sont propriétaires pour éventuellement diminuer leur revenu d'intégration sociale", a-t-il encore expliqué. 

Il est favorable à une diminution des allocations de chômage avec le temps, mais selon lui, cela ne doit pas être à la charge des communes et des CPAS. "Et donc, je propose que le gouvernement fédéral, s'il veut diminuer les allocations de chômage dans le temps encore plus sensiblement, en assume les conséquences en considérant que le paiement des allocations de chômage, même si elles sont ramenées au niveau du revenu d'intégration, ça ne soit pas le CPAS, mais que ce soit la Caisse des allocations de chômage fédérale qui les paie. Simplification administrative, pas de transfert de charges et de dépenses pour les communes", a-t-il conclu sur cette question du chômage.

 

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